Services financiers : les aînés plus insatisfaits

Par La rédaction | 18 juillet 2019 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Homme d'âge mur fronçant les sourcils face à la caméra.
Photo : Victor Koldunov / 123Rf

Les Canadiens âgés de 60 ans et plus portent davantage plainte que le reste de la population auprès de l’Ombudsman des services bancaires et d’investissement (OSBI).

Le portrait type du plaignant auprès de l’OSBI est un homme, marié, âgé de plus de 60 ans, travaillant et gagnant moins de 60 000 $ annuellement, vivant en Ontario dans une région urbaine, indique un rapport de l’organisme.

LES CARTES DE CRÉDIT, MOTIF NUMÉRO UN

Quelque 38 % des plaintes adressées à l’OSBI en 2017 et 2018 provenaient de personnes âgées de plus de 60 ans, alors que cette population représente seulement 30 % de la population canadienne totale.

Dans le domaine bancaire, les plaintes des aînés concernent avant tout les cartes de crédit : plus d’une plainte sur quatre formulée par un aîné touche à ce sujet. L’autre grand enjeu est celui des prêts hypothécaires, qui est soulevé par près d’un aîné sur cinq.

D’autres sujets bancaires sont fréquemment signalés par les aînés, comme des soupçons de fraude (15 %). Mais pour ce qui est des personnes âgées de 70 ans et plus, les plaintes visent de façon aussi importante des cas de fonds manquants ou perdus, alors que ce thème est marginal (2 %) dans le reste de la population.

PLAINTES SUR LES CONSEILS EN PLACEMENT

Dans le domaine des placements, les aînés se plaignent principalement des actions et des fonds communs de placement. Leurs plaintes visent les conseils reçus au moment d’acheter ces produits financiers.

Le plus grand nombre des plaintes touchant aux placements vise la convenance des actions ordinaires et des fonds communs de placement, qui concentre le tiers des plaintes.

Du point de vue géographique, plus de la moitié des plaintes proviennent de l’Ontario (52 %), soit presque cinq fois plus que les plaintes québécoises (11 %). Mais la part du Québec est habituellement plus faible, compte tenu des autres options réglementaires qui y existent pour le traitement des plaintes, précise l’OSBI.

La rédaction