Les Canadiens pas financièrement prêts à faire face aux maladies graves

28 juillet 2005 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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(28-07-2005)Selon un sondage Ipsos-Reid commandé par la FinancièreSun Life et ses conseillers Clarica, près de la moitié(49 %)des Canadiens n’ont pas de programme couvrant les frais élevéset la perte de revenu associés au fait de survivre à une maladiegrave, comme un cancer ou une crise cardiaque. Pour les personnes de 35 anset plus, le groupe d’âge le plus vulnérable, 42 % des personnessondées n’avaient pas établi de programme financier.

Pourtant, les résultats démontrent que 89 % des personnes sondéesont un ami ou un membre de la famille qui a déjà étévictime d’une telle affection.

Les frais à assumer à la suite une maladie grave sont évaluésà bien au-delà de 100 000 $. D’après le sondage,54 % des répondants rembourseraient la note à partir de leur épargnepersonnelle, de leurs placements et de leurs fonds de retraite, et 17 %, enhypothéquant leur maison.

Même si 26 % des Canadiens croient être protégéspar une assurance de soins de longue durée et 22 %, par une assurancecontre les maladies graves, des données provenant de la LIMRA révèlentque moins de 2 % des Canadiens sont réellement couverts par un de cesproduits.

«Les résultats du sondage montrent que les Canadiens sont confusen ce qui touche la couverture dont ils bénéficient, a soulignéMme Deverall-Ross. Compte tenu des conséquences financières considérablesqu’une maladie grave peut avoir, il importe que les gens prennent du tempset fassent peut-être appel à un conseiller financier pour évaluerleur couverture et leur situation financière globale, déterminerles aspects vulnérables et prendre des mesures pour y remédier.»

L’étude a été effectuée entre le 17 et le19 mai 2005 auprès de 971 Canadiens adultes choisis aléatoirement.La marge d’erreur est de plus ou moins 3,1 %, 19 fois sur 20, par rapport àl’ensemble de la population adulte.