Les Canadiens s’inquiètent pour leur épargne-retraite

Par La rédaction | 17 novembre 2015 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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La question de l’épargne-retraite représente l’une des principales préoccupations de l’ensemble des travailleurs canadiens, juste après le salaire de base mais avant le coût des soins de santé, les congés payés et les horaires flexibles, selon le dernier sondage de Mercer.

Intitulée Dans la tête des employés, cette enquête d’opinion panaméricaine a été menée au début de l’année auprès de 1 000 employés au pays et de 3 000 de leurs homologues aux États-Unis.

Si l’on en croit Mercer, « la très grande majorité d’entre eux sont d’avis qu’il leur incombe personnellement de se constituer un revenu adéquat et sûr » pour assurer leurs vieux jours, même s’ils se disent de plus en plus inquiets du coût des soins de santé à ce stade de leur vie et qu’ils craignent de ne pas être prêts à temps.

« DIFFICULTÉ À DORMIR LA NUIT »

Globalement, 20 % des sondés canadiens reconnaissent que cette question les préoccupe « au point d’avoir de la difficulté à dormir la nuit », tandis que 17 % avouent craindre de ne pas avoir les moyens de régler même leurs dépenses mensuelles.

Logiquement, ce sont les répondants les plus âgés qui s’inquiètent le plus de l’état de leur épargne, car le moment où ils quitteront le marché du travail approche.

Résultat, alors que seuls 40 % des 18-34 ans choisissent la retraite comme principal objectif d’épargne, cette proportion grimpe à 56 % chez les 35-49 ans et atteint 71 % chez les 50 ans et plus.

TRAVAIL À TEMPS PARTIEL

Dans cette dernière tranche, beaucoup de travailleurs canadiens prévoient d’ailleurs qu’ils devront travailler à temps partiel (41 %) ou s’ajuster à un niveau de vie plus modeste (46 %). Certains devront même retarder leur départ de la vie active (34 %).

À l’inverse, plus de 80 % des 18-34 ans estiment qu’ils ont encore assez d’années devant eux pour mettre suffisamment d’argent de côté.

Enfin, le sondage relève que 64 % des répondants âgés de plus 35 ans affirment regretter de ne pas avoir commencé à épargner plus tôt.
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