Les conseillers, des « littérateurs » financiers

Par Ronald McKenzie | 9 novembre 2011 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Lorsqu’il s’agit d’acquérir des connaissances financières, la méthode la plus efficace consiste à s’adresser à un conseiller professionnel. En ce sens, 60 % des Canadiens qui ont un conseiller sont plus susceptibles de dire qu’ils sont satisfaits de leur niveau personnel de littératie financière que ceux qui se débrouillent seuls.

Voilà quelques-unes des données qu’on retrouve dans une étude du Groupe Investors menée auprès de 2503 personnes dans le cadre du mois de la littératie financière.

C’est connu, les sondages produisent des résultats souvent paradoxaux. Celui du Groupe Investors ne fait pas exception à cette règle. Ainsi, les Canadiens estiment de façon générale assez bien maîtriser les notions élémentaires en matière de finances personnelles, et ils s’accordent la note B.

Mais, du même souffle, moins de la moitié (47 %) des personnes interrogées indiquent avoir suffisamment de connaissances financières. Seulement 27 % se disent bien informés et 44 % reconnaissent que les questions de planification financière, c’est difficile à comprendre.

Toujours malgré cette note B, plus de la moitié des participants (53 %) affirment ne pas être intéressés à en apprendre davantage au sujet des finances. Pourquoi? Parce que, comme ils manquent d’argent, la planification financière ne présente pas d’intérêt pour eux.

Fait à noter, 83 % des personnes de 65 ans ou plus disent être à l’aise avec la gestion de leurs liquidités, 64 % avec les décisions d’épargne et de placement, et 60 % avec les décisions au sujet de leur retraite. Les deux tiers des aînés déclarent bien comprendre leurs besoins en matière d’assurances.

Enfin, les jeunes Canadiens de 44 ans et moins forment le groupe le plus susceptible d’être dépassé par la complexité des choix de planification financière (39 %), et 28 % ne savent pas auprès de qui s’informer.

Ronald McKenzie