Les conseillers favorisent l’adoption de comportements avisés

Par Ronald McKenzie | 18 octobre 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les conseillers « jouent un rôle positif dans l’adoption de comportements avisés » des Québécois, révèle l’Indice Autorité, un tout nouvel outil statistique développé par l’Autorité des marchés financiers (AMF).

En effet, les participants à l’étude de l’AMF qui font affaire avec un représentant ont un Indice Autorité moyen de 61,6 % par rapport à 49,7 % pour ceux qui n’ont pas de représentant.

Cette note est d’autant plus encourageante que l’indice global, bâti sur l’examen de « comportements vigilants » des Québécois vis-à-vis de 7 grandes thématiques, s’est établi à 58,5 %. Ce seuil de 58,5 % est comme une note de passage. « Cela signifie que les Québécois connaissent et adoptent un peu plus de la moitié d’un ensemble de comportements vigilants que l’Autorité juge essentiels pour gérer efficacement leurs finances personnelles, prendre des décisions financières éclairées et prévenir la fraude », dit l’AMF.

Par rapport à la note de passage, les Québécois obtiennent des résultats supérieurs en :

* Assurance habitation (74,6 %).

* Assurance automobile (70,6 %).

* Assurance vie (69,5 %).

* Investissements (65,5 %).

* Prévention de la fraude (64,0 %).

À l’opposé, ils sont sous la moyenne dans les thématiques suivantes :

* Intérêt et endettement (56,1 %).

* Planification de la retraite (48,7 %).

* Finances personnelles (45,2 %).

* Relation avec un représentant (42,3 %).

La question de la relation que les Québécois entretiennent avec leurs représentants donne des résultats étonnants. D’une part, c’est à ce sujet que les participants ont écopé de la pire note, soit 42,3 %. Ce faible pointage s’explique par le fait que la majorité des personnes interrogées ne vérifiaient pas si leurs conseillers étaient inscrits à l’AMF, ignoraient comment ils étaient rémunérés, quels produits ils avaient le droit de vendre, etc.

D’autre part, et on l’a vu en introduction, le fait d’être en relation avec un représentant augmente sensiblement (à 61,6 %) l’Indice Autorité moyen. Cela signifie que les Québécois qui font affaire avec un conseiller ont tendance, plus que les autres, à adopter des comportements vigilants.

L’AMF n’explique pas cet apparent paradoxe. Il ne fait que le chiffrer.

Pour l’AMF, l’Indice Autorité se veut une ressource utile pour développer et adapter ses outils éducatifs et « mieux cibler les consommateurs qui pourraient bénéficier de l’adoption d’un plus grand nombre de comportements vigilants », dit le régulateur. Il servira aussi à « accroître l’impact de nos campagnes de sensibilisation. »

Pour consulter l’Indice Autorité de l’AMF, cliquez ici.

Ronald McKenzie