Les conseils financiers, plus importants que jamais

Par La rédaction | 30 juin 2021 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Jeune couple rencontrant un conseiller.
Photo : Aleksandr Davydov / 123RF

La pandémie aurait renforcé la relation entre les investisseurs et leur conseiller, révèle un sondage de la TD. Le besoin de conseils s’est accentué en raison de l’instabilité financière provoquée par la crise qui a secoué le monde.

Parmi les répondants, près de la moitié (48 %) ont fait principalement appel à leur conseiller pour obtenir des renseignements sur leurs placements.

Ils sont aussi nombreux (plus de la moitié) à avoir hâte de le rencontrer en personne lorsque les mesures sanitaires seront levées. Ils sont même plus impatients de pouvoir le faire que d’assister à un concert, un événement sportif ou d’aller à un restaurant de type buffet.

« Les résultats de ce sondage laissent entendre que les Canadiens pourraient s’appuyer plus que jamais sur les conseils financiers, compte tenu de la pression que la pandémie a exercée sur nous tous, que ce soit sur le plan émotionnel ou du point de vue de la santé ou du bien-être financier », explique Isabelle Ménard, vice-présidente et cheffe régionale, Québec et Atlantique, Services privés, Gestion de patrimoine TD.

LAISSER PASSER L’ORAGE

Le sondage, mené auprès de plus de 2 500 Canadiens, révèle également que bien des investisseurs (61 %) ont décidé de ne rien changer à leur stratégie de placement en 2020. Ce sont majoritairement ceux qui détiennent des actifs d’au moins 1 d’un million de dollars (sans les prêts hypothécaires) qui ont préféré laisser passer l’orage. Dans un sondage similaire mené par la TD en 2019, seuls 47 % des investisseurs préféraient garder leurs placements en période de volatilité.

Alors que le quart des répondants se sont occupés eux-mêmes de leurs placements, une majorité (70 %) ont investi par l’intermédiaire de leur conseiller. Parmi les plus nantis, 30 % sont plus susceptibles de parler à leur conseiller au moins une fois par mois. Cette proportion tomber à 19 % parmi les répondants possédants moins d’avoirs.

Il est clair toutefois que la pandémie est venue perturber les convictions d’un certain nombre d’investisseurs. Ils sont 27 % à penser qu’ils font par moment de mauvais choix en matière de placement, principalement parce qu’ils se laissent guider par leurs émotions et leurs inquiétudes.

La rédaction