Les épargnants refont confiance aux fonds communs

Par Ronald McKenzie | 13 octobre 2011 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Financial Planning and Review of Year End Reports

Pour la première fois depuis 2008, les épargnants canadiens font davantage confiance aux fonds communs qu’à tout autre forme de placement, y compris l’immobilier résidentiel.

C’est l’un des constats qui ressortent d’un sondage mené en juin dernier pour le compte de l’Institut des fonds d’investissement du Canada (IFIC).

Ainsi, 84 % des personnes interrogées ont affirmé que les fonds communs suscitent leur confiance. Ce résultat se compare à 81 % pour les résidences principales, 64 % pour les CPG, 63 % pour les actions et 58 % pour les obligations.

Plus des trois quarts des investisseurs (81 %) estiment être bien informés en matière d’investissement dans des fonds communs. « Cette perception s’est peu à peu consolidée au cours de trois ou quatre dernières années, alors que 72 % estimaient être bien informés », a indiqué l’IFIC.

Les conseillers continuent d’être la principale source d’information des Canadiens qui investissent dans des fonds communs, et ces derniers demeurent satisfaits des conseils dispensés (82 %). En effet, quatre participants sur cinq ont acheté leurs fonds par l’entremise de leur conseiller.

Outre l’achat de fonds communs, deux tiers des personnes sondées ont affirmé avoir reçu d’autres services de leur conseiller, notamment en matière de placement, d’élaboration de budgets et de planification des dépenses futures.

Au début de leur relation avec leur conseiller, trois quarts des investisseurs avaient une expérience en placement rudimentaire, voire inexistante, et un tiers des répondants avaient moins de 10 000 $ à investir. En moyenne, les investisseurs ont recours aux services de conseillers depuis 18 ans.

Les principales raisons les ayant poussés à entrer en contact avec un conseiller sont le besoin d’investir pour la retraite et de mieux faire fructifier leur argent que s’ils étaient laissés à eux-mêmes. « Lors de leur dernier achat de fonds communs de placement, presque tous les investisseurs (94 %) estiment avoir reçu l’information nécessaire pour prendre une décision éclairée », note l’IFIC.

Fait étonnant, 70 % des participants disent avoir une certaine connaissance des frais qu’ils déboursent lorsqu’ils achètent des fonds communs. Une majorité d’investisseurs (59 %) privilégient le règlement des frais intégrés à leurs fonds communs, alors qu’un tiers de ceux-ci souhaiteraient payer les services-conseils séparément.

Ronald McKenzie