Les investissements de l’avenir, selon Goldman Sachs

Par La rédaction | 24 octobre 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Humains et équipements numériques tous reliés à des machines. Loin de considérer cela comme un thème de science-fiction, Goldman Sachs y voit une réalité prochaine et un secteur de croissance industriel important.

Dans un contexte où les rendements du secteur des infrastructures touchent à leur fin, où la concurrence internationale s’intensifie et où les investissements fixes s’éloignent du secteur des biens et services traditionnels, plusieurs entreprises sont à la recherche de nouveaux modèles d’affaires intégrant à la fois matériel et logiciels, reconnus pour générer des revenus récurrents et une plus grande fidélisation des clients.

Miser sur l’Internet des objets

L’Internet des objets se définit de plus en plus en tant que phase 3.0 du Web. Si l’Internet fixe a relié un milliard d’utilisateurs dans les années 1990 et l’Internet mobile, deux milliards dans les années 2000 (bientôt six milliards), il est prévu que cette nouvelle vague branche 28 milliards d’objets à la Toile d’ici 2020, des voitures aux appareils mobiles en passant par les appareils ménagers et les systèmes de logistique industriels.

Goldman Sachs est d’avis que le secteur manufacturier, le secteur des ressources et les systèmes d’automatisation des bâtiments (sorte de domotique avancée) bénéficieront particulièrement de cette innovation, notamment en matière d’efficacité énergétique, de surveillance à distance et de contrôle logistique des biens matériels et de la productivité.

La maison branchée recèlerait aussi un fort potentiel de développement, qui combinerait la possibilité de lancer de nouvelles gammes de produits et services, tels que caméras de surveillance et mobiliers de cuisine, et la chance de réduire les coûts énergétiques au moyen de thermostats intelligents et de systèmes de chauffage et de climatisation.

Pronostics chiffrés

Pour le secteur domiciliaire, Samsung table sur des revenus de l’ordre de 15 G$ US pour 2015, soit près du double recensé pour 2013 (7,8 G$ US). Les marchés cibles sont les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Australie et la Chine.

Pour le secteur industriel, Goldman Sachs prévoit un revenu annuel de 2 000 G$ US, en grande partie tiré des secteurs du transport, de la santé, des gazières et des pétrolières.

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