Les locataires devraient épargner plus pour leur retraite

Par La rédaction | 30 novembre 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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L’écart de richesse entre les locataires et les propriétaires s’accroît.

C’est ce que révèle une enquête de l’Agence QMI, qui explique cette situation par la progression soutenue des prix des résidences au Québec depuis l’an 2000. En conséquence, les locataires – qui composent 40 % des ménages au Québec – devraient se constituer un patrimoine en épargnant, ce qui n’est pas toujours une mince affaire.

L’enquête donne la parole à Hélène Bégin, économiste principale du Mouvement Desjardins, qui estime que les ménages qui optent pour la location doivent redoubler d’efforts pour se préparer en vue de la retraite, alors que les propriétaires, eux, avaient une valeur nette moyenne de 340 000 $ en 2016.

Mme Bégin note par ailleurs qu’entre le moment où les Québécois prennent effectivement leur retraite et le moment où les prestations publiques en provenance d’Ottawa et de Québec, commencent à tomber, il peut s’écouler quelques années, au cours desquelles les jeunes retraités doivent puiser dans leur actif. Elle rappelle également que de moins en moins de gens peuvent compter sur un revenu de retraite de la part de leur ex-employeur.

Seule solution donc, l’épargne privée. Or, Hélène Bégin met en lumière que les avoirs financiers des 65 ans et plus, excluant les caisses de retraite des employeurs, étaient en moyenne de 150 000 $ par ménage en 2016.

Insuffisant si l’on considère que l’espérance de vie augmente. D’autant plus que ce 150 000 $ n’est qu’une moyenne et que dans les faits, les éléments d’actifs financiers de la moitié des Québécois, tous groupes d’âge confondus, se chiffrent à moins de 25 000 $, quand à l’autre bout du spectre, 7,1 % des Québécois détenaient l’an dernier des éléments d’actifs financiers de 350 000 $ et plus.

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