Les maisons de luxe ont la cote au Québec

Par La rédaction | 25 juillet 2016 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
3 minutes de lecture

Les propriétés haut de gamme ont continué de connaître un vif succès l’an dernier au Québec, selon les plus récentes données de la firme JLR.

Plus précisément, les ventes publiées au Registre foncier du Québec montrent que quelque 4 000 résidences unifamiliales (soit 6 % des transactions provinciales) et 1 500 copropriétés à plus de 500 000 dollars ont trouvé preneur en 2015. Sur ce total, près de la moitié des premières et 90 % des secondes étaient situées sur l’île de Montréal.

Il s’agit d’une progression spectaculaire et largement supérieure à celle observée pour les unifamiliales. On note en effet 2,7 fois plus de transactions en 2015 qu’il en est survenu en 2009, où l’on avait enregistré 550 transactions.

MONTRÉAL, UN CAS À PART

Dans la grande région métropolitaine, les ventes de propriétés valant plus d’un demi-million ont été de 3 180 unités, soit 12,3 % des transactions totales, tandis que sur l’île de Montréal, cette proportion a atteint 33 % avec 1 775. Mais dans ce cas, « on peut difficilement parler de marché de luxe », car le prix de l’immobilier y est plus élevé qu’ailleurs au Québec, précise JLR.

Pour les régions de Québec, de Gatineau et de Sherbrooke, les transactions à plus de 500 000 dollars ont en revanche été moins nombreuses, représentant entre 2,4 % et 4 % des ventes. À Saguenay et Trois-Rivières, cette proportion est encore plus faible (0,4 % des ventes).

Toujours en 2015, 557 unifamiliales ont été acquises à plus d’un million de dollars, ce qui représente 0,8 % des transactions, qui ont essentiellement eu lieu dans la région de Montréal (487 opérations, soit 87 % des unifamiliales vendues à plus de 1 M$). De même, 191 copropriétés ont été vendues à ce prix, pour la plupart (89 %) dans ce secteur géographique.

MONTÉE GÉNÉRALISÉE DES PRIX

JLR souligne que l’an dernier, les ventes de maisons de plus d’un million de dollars ont augmenté de 9 %, alors que le nombre global de transactions dans la province reculait de 1 %.

« La plupart des propriétés de luxe étaient situées dans la région de Montréal, où la hausse de l’ensemble des ventes était de 4 % pour la même période », précise la firme.

Conclusion : « Le marché du luxe semble s’être mieux porté au cours de la dernière année que le reste du marché des propriétés résidentielles. Par contre, comme pour les hausses de la proportion des ventes à plus de 500 000 dollars, une partie des augmentations provient fort probablement de la montée généralisée des prix. »

La rédaction vous recommande :

La rédaction