Les marchés à éviter en 2012

10 janvier 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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L’année vient à peine de commencer, et déjà les Canadiens sont bien avertis qu’ils font face à un marché qui joue aux montagnes russes.

« Pour ceux dont le travail est de gérer l’argent des autres, nous savons très bien qu’il faudra faire tout notre possible, et même l’impossible, pour que les rendements ne soient pas anémiques », lance Avery Shefeld, chef économiste, Marchés mondiaux CIBC devant les membres de l’Economic Club of Canada, lors de la conférence Economic Outlook 2012 à Toronto.

Les actions « Il y a certaines bonnes nouvelles en ce début d’année, mais certaines mauvaises nouvelles en provenance d’Europe ne sont pas encore connues. Quelques pays européens entreront en récession et les problèmes de dettes seront encore à l’avant-plan pour quelques trimestres encore », ajoute M. Shefeld.

Les marchés vont jouer au même jeu qu’en 2011. 2012, avance-t-il, ne sera pas une année record pour les actions!

M. Shefeld prédit que les marchés continueront leurs montagnes russes pour quelques semaines, puis qu’ils entreront en correction. Il affirme que le marché des actions sera plus haut qu’aujourd’hui, malgré les sombres perspectives.

Dans le marché des actions, il prévoit que ce sont « les actifs qui ont bien fait en 2011 qui risquent de se démarquer en 2012 ».

Les entreprises « Les entreprises se tireront d’affaire, dit Avery Shefeld. Cependant, les attentes sont trop élevées, surtout dans un monde où les prix des produits de base ont tendance à stagner. »

Il ajoute que les métaux de base et les biens industriels dépendent entièrement de la croissance mondiale, qui a été faible l’année dernière et il ne pense pas que cela changera cette année.

Les revenus fixes En ce qui concerne les revenus fixes, l’année 2012 sera beaucoup plus difficile, voire même terrible. « Les rendements sont nuls aujourd’hui pour les revenus fixes, conclut-il. Vous pouvez abandonner totalement cette classe d’actifs, surtout quand on considère les risques reliés aux événements en Europe et en Irak, par exemple. »

La version originale de ce texte a été publiée sur Advisor.ca.