Les ménages mal préparés à une situation d’urgence

Par Fabrice Tremblay | 4 août 2011 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Plus de 40 % des Canadiens concèdent qu’ils ne seraient pas en mesure de respecter leurs obligations financières en cas de situation d’urgence. Les résultats d’un sondage commandé par BMO Banque de Montréal montrent aussi que bon nombre de foyers se retrouveraient dans une situation difficile en cas de nouvelle crise financière au pays.

Un quart des répondants au sondage (26 %) disposent d’un montant d’épargne correspondant à moins de trois mois de subsistance pour faire face aux imprévus. « Si un problème de taille devait survenir, on doit être en mesure de faire face à ses responsabilités financières sans être obligé de s’enfoncer dans les dettes », dit Lynne Kilpatrick, première vice-présidente, BMO Banque de Montréal. « Une règle de base consiste à disposer de suffisamment d’argent pour faire face aux dépenses du foyer durant trois à six mois, et de garder ces fonds à l’abri, afin de ne les utiliser qu’en cas d’urgence », dit la dirigeante.

Seuls trois répondants sur dix au sondage de BMO ont mis de côté suffisamment d’argent pour faire face à leurs obligations durant une année ou plus. Selon l’institution financière, les ménages devraient davantage recourir aux produits comme les comptes d’épargne à intérêt élevé. Seulement 15 % des répondants ont dit se servir d’un tel compte comme « fonds de réserve pour les mauvais jours ».

La dette comme obstacle Le sondage cherchait également à identifier les principales barrières qui empêchent les Canadiens d’épargner. Le premier obstacle provient des dettes, incluant celles sur les cartes de crédit et la dette hypothécaire (47 %). L’autre obstacle important est constitué par les dépenses quotidiennes (41%).

Ce sondage en ligne a été réalisé par Léger Marketing auprès de 1504 Canadiens.

Fabrice Tremblay