Les placements privés préférés aux obligations

Par La rédaction | 10 mars 2022 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
2 minutes de lecture

Les fonds de pension américains se tournent toujours davantage vers les placements privés au détriment des obligations, constate Wall Street Journal. Mais, si ces derniers offrent des rendements plus attrayants ainsi que des liquidités, ils sont également plus risqués, souligne le journal.

Les placements privés occupent une plus grande place dans les portefeuilles des fonds de pension publics américains, note la société d’analyse Prequin. Ce sont ainsi eux qui auraient connu la plus grande croissance. Et la tendance devrait se maintenir puisque l’objectif des investisseurs est de doubler l’allocation moyenne des fonds de pension publics américains qui se situe aujourd’hui à 3 % dans ce type de placements, pour atteindre 5,7 %.

Ces investissements, qui permettent de financer des gestionnaires de capital-investissement qui remanient des entreprises ainsi que des consommateurs qui achètent à crédit, sont privilégiés par les fonds de pension pour plusieurs raisons.

La première étant que les placements privés rapportent davantage que les obligations dont les rendements sont au plus bas en raison des faibles taux d’intérêt.

Une autre raison est que les placements privés versent, comme les obligations, des liquidités régulièrement, permettant ainsi aux fonds de pension de payer les prestations aux participants.

Toutefois, les placements privés ne présentent pas que des avantages. Ces derniers sont ainsi plus risqués que les obligations. Sans compter que le marché privé n’offre pas de couverture contre les baisses du marché boursier, bien au contraire.

Le Wall Street Journal recommande donc aux fonds de pension de maintenir une couverture suffisante contre le risque de baisse du marché s’ils ne veulent pas se retrouver démunis lorsque cela arrivera.