Les Québécois priorisent le remboursement de leurs dettes

Par La rédaction | 19 novembre 2018 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Cartes de crédit
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Les Québécois estiment que leur priorité principale en matière de gestion de leurs finances personnelles est le remboursement de leurs dettes, selon le sondage annuel de l’Institut québécois de planification financière (IQPF), réalisé dans le cadre de la Semaine de la planification financière 2018.

Le tiers des répondants (31 %) ont estimé que payer leur dette était leur préoccupation première cette année. Les autres préoccupations se classent loin derrière. Ainsi, la préparation de la retraite n’est une priorité que pour 18 % des sondés, juste devant le financement d’un projet personnel (12 %) et l’épargne en prévision d’une baisse de revenu éventuelle (7 %).

Pour estimer à quel point ce sujet les préoccupait, l’IQPF a demandé aux sondés si le remboursement de leurs dettes leur causait des insomnies. Un cinquième d’entre eux (21 %) ont avoué que c’était parfois le cas, 31 % ont dit que c’était rarement le cas et seuls 2 % ont avoué que c’était souvent le cas.

« Nous constatons que l’endettement est encore au cœur des préoccupations financières des Québécois, ce qui demeure problématique, car, pendant qu’ils remboursent leurs dettes, ils n’ont souvent pas la marge de manœuvre nécessaire pour épargner en vue de la retraite ou de situations malencontreuses, comme une perte d’emploi ou la maladie. Il est cependant encourageant de constater que plusieurs d’entre eux prennent les mesures nécessaires pour y remédier, comme établir un plan pour rembourser leurs dettes », déclare la présidente-directrice générale de l’IQPF, Jocelyne Houle-LeSarge, FCPA, FCGA.

Ainsi, 40 % des Québécois déclarent déjà prendre des mesures pour améliorer leur situation financière. Seuls 16 % des répondants disent n’avoir rien fait concernant la gestion de leurs finances au cours de la dernière année.

Dans le même ordre d’idées, un peu plus du tiers des répondants (37 %) ont déclaré que leur situation financière était satisfaisante et qu’ils n’avaient rien à améliorer, 17 % ont admis avoir besoin d’aide et 6 % estiment qu’avec ou sans aide, ils estiment leur situation impossible à améliorer.

Pour ce qui est de leur niveau de littératie financière, la majorité des répondants (71 %) estiment qu’il est très bon et seulement 4 % affirment que celui-ci est très mauvais.

« Le pire choix serait de ne rien faire et laisser la situation se détériorer. J’aimerais rappeler aux gens qu’ils ne sont pas seuls et que des professionnels expérimentés et dévoués, tels les planificateurs financiers formés par l’IQPF, peuvent les aider à améliorer leur situation et atteindre une sécurité financière durable », ajoute Jocelyne Houle-LeSarge.

Ce sondage a été réalisé par SOM auprès de 1054 internautes québécois âgés de 18 ans ou plus entre le 19 et le 22 octobre. La marge d’erreur maximale autour des proportions est de 4,2 %, 19 fois sur 20.

La rédaction