Les Québécoises ont besoin d’aide pour leurs placements

Par Ronald McKenzie | 28 novembre 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les Québécoises sont davantage impliquées dans la gestion du budget familial que leurs compagnons. Cependant, elles sont moins nombreuses que les hommes à assumer la gestion de leurs placements.

Voilà des constats qui ressortent d’un sondage de la Banque TD réalisé en août dernier.

Non seulement les Québécoises voient-elles moins à leurs investissements, mais elles sont moins enclines à faire affaire avec des professionnels de la finance (31 % contre 45 % des hommes) et à planifier leur retraite (30 % contre 40 % des Québécois).

Comment expliquer ces écarts? Selon TD, les Québécoises se heurtent à plusieurs difficultés lorsque vient le temps de s’occuper de leurs finances. Nombre d’entre elles affirment n’avoir tout simplement pas de temps à consacrer à la gestion de leurs placements. Ou encore, elles ont l’impression de ne pas avoir les connaissances requises pour prendre des décisions éclairées à cet égard.

Par ailleurs, les femmes ont moins tendance que les hommes à sentir qu’elles ont réussi financièrement ou qu’elles sont sur la voie du succès financier. En fait, seulement 60 % des Québécoises croient avoir réussi financièrement ou être sur la voie du succès financier, contre 71 % des Québécois.

Tant les femmes que les hommes peuvent gagner de l’assurance et obtenir du succès la gestion de leurs placements, estime la Banque TD. Il y a trois façons d’y parvenir : définir ses objectifs, élaborer un plan financier (et le suivre) et penser à long terme, notamment en matière d’épargne-retraite.

De nombreuses personnes emportées dans le tourbillon du quotidien trouveront ce programme trop chargé. Le meilleur moyen de contourner cet obstacle consiste à trouver un conseiller de confiance et de travailler avec lui, dit la Banque TD.

Ronald McKenzie