Les Y prêts à payer leur maison plus cher

Par La rédaction | 22 septembre 2016 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Près de la moitié (48 %) des membres de la génération Y seraient prêts à payer leur maison plus cher pour se rapprocher de leur lieu de travail, révèle un sondage publié hier par la Banque TD.

C’est une proportion nettement plus importante que le reste de la population, puisque seuls 34 % des Canadiens en général feraient ce choix.

Selon la TD, cette différence s’explique par le fait que les jeunes adultes nés entre le début des années 1980 et le milieu des années 1990 « appliquent la philosophie YOLO (you only live once, ou on ne vit qu’une fois) à leur approche d’achat de propriété ».

DES EXIGENCES REVUES À LA BAISSE?

La plupart d’entre eux (80 %) indiquent en effet que le temps de transport pour se rendre au travail est LE critère essentiel quand vient le temps d’acquérir une maison.

Toutefois, à l’heure où le marché immobilier est de plus en plus coûteux, ceux-ci pourraient bien être contraints de revoir leurs exigences à la baisse et de faire preuve de prudence en s’assurant qu’ils comprennent bien l’état de leur situation financière, souligne la TD, d’autant plus qu’il s’agit souvent de premiers acheteurs.

« Trouver l’emplacement parfait, c’est aussi arriver à un équilibre entre l’abordabilité, ses exigences non négociables et son avenir financier », met en garde Pat Giles, vice-président associé, Crédit garanti par des biens immobiliers à la TD.

UNE GÉNÉRATION PEU ENCLINE AUX SACRIFICES

Le sondage montre par ailleurs que la génération Y n’a pas tendance à emménager dans une propriété plus petite que prévu (68 %), qu’elle n’est pas prête à renoncer aux commodités de la ville, par exemple un accès rapide à des magasins et à des services (81 %), et qu’elle ne veut pas non plus renoncer à posséder une, voire deux voitures (89 %).

« Quand on cherche la maison de ses rêves, on la veut parfaite. Il importe cependant de savoir sur quoi on est prêt à faire des compromis en fonction de ce que l’on peut se permettre et d’où on est prêt à habiter. Si rester en milieu urbain compte plus que tout, alors il faudra amasser une grosse mise de fonds. Par conséquent, accepter d’avoir à voyager plus longtemps pour se rendre au travail tous les jours pourrait permettre à long terme de se payer plus de “ moments YOLO ”, comme des vacances », conclut Pat Giles.

Le sondage a été réalisé entre le 25 février et le 17 mars derniers par Environics Research Group auprès de 6 337 Canadiens âgés de 18 ans ou plus. Il comportait une question posée à tous les participants, une autre posée à un sous-groupe de 1 753 représentants de la génération Y, et une troisième aux Y qui se déplacent pour se rendre au travail.

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