L’ESG bénéficiera de la guerre

Par La rédaction | 21 mars 2022 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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La guerre russo-ukrainienne amène nombre d’investisseurs à considérer davantage les critères ESG. La décote des titres russes démontre l’étendue des risques ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) quand ils ne sont pas pris en compte, selon PI Online.

Déjà avant même le conflit, nombre d’investisseurs se détournaient des titres russes en raison de leurs préoccupations en matière d’ESG. Effectivement, peu de fonds ESG des marchés émergents étaient exposés aux titres russes, puisque la moitié de la capitalisation boursière de ce pays est constituée de titres émis par l’industrie des combustibles fossiles, rappelle Avantages.

Avec la guerre, la décote s’est accélérée en raison notamment des sanctions internationales prises contre la Russie. De nombreux gestionnaires d’actifs canadiens se sont engagés à céder leurs avoirs ne Russie. Et les Canadiens ne sont pas les seuls à avoir pris cette décision.

Les fournisseurs d’indices MSCI et FTSE Russell ont décidé de retirer les actions et obligations russes de leurs indices. Récemment, le gouvernement de la Russie a obtenu la note CCC de MSCI ESG Research, soit la note la plus basse possible, en raison de son isolement financier.

Le conflit russo-ukrainien met ainsi de l’avant la concrétisation des risques ESG. Les titres chinois peuvent trembler. Car cette situation pourrait amener nombre d’investisseurs à se questionner à savoir s’ils veulent encore s’exposer à des marchés qui ne respectent ni la démocratie ni les droits humains.