Marché ouvert pour les jeunes adultes

30 janvier 2007 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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(30-01-2007)Un sondage de TD Waterhouse montre que jeunes adultes canadiens de 18 à 24 ans recourent moins que les épargnants plus âgés à des services de placement, tous genres confondus. Ils sont également moins susceptibles d’avoir un plan financier établi par un professionnel, et ils ont tendance à gérer eux-mêmes leurs placements.

Certes, 60 % d’entre eux font affaire avec une banque, une caisse populaire ou une société de fiducie pour leurs placements. Mais la majorité d’entre eux ignorent les planificateurs financiers, les courtiers de plein exercice, les courtiers à escompte ou les gestionnaires de placement. Ils se débrouillent eux-mêmes.

Résultat: les jeunes investisseurs sont ceux qui ont les attentes les moins élevées en ce qui concerne le taux de rendement moyen de leurs placements. Pour 2007, ils prévoient dégager 5,2 %, alors que la moyenne est de 8,8 % pour tous les groupes d’âge confondus.

« Il s’agit d’un cercle vicieux classique. Les épargnants jeunes et inexpérimentés sont ceux qui ont le plus besoin de conseils et d’encouragements pour fixer et poursuivre leurs objectifs financiers. Pourtant, il semble qu’ils soient les moins enclins à obtenir ces conseils », note TD Waterhouse.

Les moins grandes attentes des jeunes épargnants seraient imputables au fait qu’ils sont peu ou pas conseillés. Plus ils acquièrent des connaissances, de l’expérience et de la confiance, mieux ils sont équipés pour prendre des risques mesurés qui génèrent des rendements supérieurs.

« Le plus frustrant à propos de ces résultats, c’est que ce sont les jeunes adultes qui devraient se montrer les plus audacieux avec l’argent placé en vue de la retraite. En effet, leur horizon temporel est plus long que celui des autres groupes et ce sont donc eux qui bénéficieront le plus de la tendance des marchés boursiers à s’apprécier à long terme. Ils auront également besoin d’un pécule plus important, compte tenu des tendances actuelles et, notamment, des pressions exercées sur le Régime de pensions du Canada », souligne la firme de courtage.

Le sondage rappelle par ailleurs que les personnes âgées de 65 à 69 ans sont deux fois plus susceptibles que les autres d’utiliser les services d’un courtier à escompte(18 % par rapport à 7 %). L’âge moyen auquel les Canadiens commencent à cotiser à un REER est de 28 ans.