Oubliez les vedettes!

Par La rédaction | 4 février 2020 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Des paparazzis à l'oeuvre
Photo : Paul Bradbury / istockphoto

Il faudra s’habituer à voir de moins en moins de figures emblématiques parmi les gestionnaires d’actifs.

Les plus connus d’entre eux se sont retirés les uns après les autres, sans qu’on voie émerger de nouveaux visages providentiels, relève Les Échos.

La disparition des vedettes du secteur s’explique par les mutations que traverse la gestion d’actifs.

PERFORMANCES RÉDUITES ET SOPHISTICATION CROISSANTE

D’abord, la gestion passive a connu un fort développement au cours de la dernière décennie. Forcément, ce pan de la gestion ne peut pas être incarné par un visage.

Aussi, la gestion active a connu des performances insuffisantes depuis 10 ans pour pouvoir afficher des vedettes héroïques. La gestion passive a même eu tendance à surpasser la gestion active sur cette période, rappelle le quotidien.

Certes, il arrive qu’un gestionnaire d’actifs batte le marché durant deux ou trois années… mais il se fait ensuite rattraper par les indices.

Et les sociétés de gestion préfèrent désormais d’elles-mêmes éviter de mettre en avant une figure interne. C’est que tout miser sur les capacités d’un seul individu vient avec un risque élevé de payer cher une erreur de sa part. Ces sociétés préfèrent mettre de l’avant le travail d’équipe et les processus d’investissement.

Cette tendance est amplifiée par le développement des critères ESG et par la complexité croissante des marchés, avec des quantités de données gigantesques qu’il faut traiter… et qui ne peuvent plus être analysées par un seul gestionnaire. 

La rédaction