Oui aux actions américaines

29 novembre 2005 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
2 minutes de lecture

(29-11-2005)Cité dans le Globe and Mail, Robert Spector, économisteprincipal de la firme McLean Budden, croit que 2006 sera l’annéedes actions américaines. Alors que le TSX a progressé d’environ20 % en 2005, il constate que le S&P 500 n’a avancé que de4 % et le Dow Jones, d’à peine 1 %.

Selon lui, une fois que les taux d’intérêt cesseront d’augmenterchez nos voisins du Sud, les grand indices boursiers américains se mettronten marche et battront le TSX, les indices de petites capitalisations et desmarchés émergents.

Son confrère David Rosenberg, du courtier Merrill Lynch, partage cepoint de vue. Il estime que les conditions actuelles ressemblent drôlementà celles observées en 1994 : remontée des taux d’intérêt,résurgence de l’inflation, nivellement de la courbe de rendementdes obligations et stagnation des marchés boursiers.

Or, note-t-il, une fois que l’inflation a été juguléeet que la Réserve fédérale a diminué les taux, ona assisté à une remontée spectaculaire du S&P 500.À la fin de 1995, il avait gagné 34 %.

Ce scénario prometteur se répétera-t-il en 2006 ? DavidRosenberg se montre prudent. Si la Fed continue de resserrer les taux, l’économieaméricaine risque de tomber en récession. En outre, il n’ya pas de boom de la haute technologie pour doper les marchés cette fois-ci.

Quand même, il prévoit un ralentissement de l’inflationen 2006. En outre, il croit que les profits des entreprises américainespourraient réserver des belles surprises, ce qui aura un effet positifsur les indices boursiers.

Autre expert enthousiaste : Vincent Delisle, de la Banque Scotia, qui vientd’augmenter ses cibles pour le TSX et le S&P 500, les fixant à11 500 et à 1 400 points respectivement. Le mois dernier, il voyait leTSX à 10 200 points et le S&P 500 à 1 250 points.

Les marges bénéficiaires des entreprises devraient tourner autourde 10 %, soit au-dessus de leur moyenne historique, souligne-t-il.