Pas question d’investir dans le Groupe Hexagone

Par La rédaction | 19 août 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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La Caisse de dépôt et placement du Québec a mis fin aux rumeurs : elle n’a pas la moindre intention d’investir dans le Groupe Hexagone, né du rachat d’anciennes entreprises de construction appartenant à Tony Accurso.

Le Groupe connaît actuellement des difficultés financières importantes, au point de chercher de nouveaux investisseurs et de considérer sa vente, en tout ou en partie, y compris à des intérêts étrangers.

En conférence téléphonique, le président-directeur général de la Caisse, Michael Sabia, s’est fait clair : l’acquisition de la compagnie ou une quelconque participation financière n’est pas au programme.

Pour l’heure, deux entreprises européennes auraient manifesté un certain intérêt : la française Fayolle, qui convoiterait le secteur Génie civil, et l’espagnole Dragados, qui voudrait faire l’acquisition du secteur Grands travaux, dont Géodex et les équipements liés aux très grands chantiers.

On se souviendra que l’entreprise a été fondée en avril 2014 afin de reprendre une partie de l’empire Accurso. Un groupe d’hommes d’affaires, dont Mario Bertrand et Gaétan Frigon, siège à l’administration de l’entreprise, qui a avancé 150 millions de dollars pour prendre le contrôle sur Louisbourg SBC, Gastier, Géodex, Ciments Lavallée et Houle H20.

Cette tentative de sauvetage est intervenue après que Groupe Hexagone et Gastier aient reçu le feu vert de l’Autorité des marchés financiers, en janvier dernier, pour soumissionner de nouveau lors d’appels d’offres publics au Québec.

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La rédaction