Popularité croissante des plans de bourses d’études

Les familles continuent à considérer comme très précieuse l’éducation postsecondaire de leurs enfants, si l’on se fie aux récentes données compilées par l’Association des distributeurs de régimes enregistrés d’épargne-études du Canada (ADREEEC).

De 2007 à 2012, révèle l’ADREEEC, l’industrie canadienne des plans de bourses d’études collectifs a vu sa croissance augmenter de 47,5 %. L’actif sous administration s’élève à 10,6 milliards de dollars, soit près du tiers de tout l’argent investi dans les REEE au Canada.

L’ADREEEC se réjouit de ce rythme de croissance, compte tenu de l’état de l’économie au cours de ces cinq dernières années.

« Bien que certains observateurs financiers ont été quelque peu critiques sur la nature prudente des politiques d’investissement pour les plans de bourses d’études, ils ont, en réalité, réalisé des performances exceptionnelles pendant les périodes d’incertitude économique comme celle que nous traversons depuis 2008 », a commenté l’ADREEEC.

Selon Statistique Canada, les droits de scolarité moyens pour des études de premier cycle dans les universités canadiennes ont été de 5 366 $ pour l’année scolaire 2011-2012, sans compter les frais de logement et autres frais de subsistance.

Pour un enfant né en 2012, on estime qu’un cours universitaire de quatre ans coûtera entre 85 000 $ et 136 000 $ à compter de 2030, selon que l’enfant vivra à la maison ou à l’extérieur.

« Il est clair que, si elles ne constituent pas d’épargne au fil du temps, de plus en plus de familles canadiennes trouveront que le coût des études postsecondaires dépasse leur capacité financière », constate l’ADREEEC.

Heureusement, près de 70 % des familles canadiennes épargnent pour les études postsecondaires, et plus de 65 % de ces familles le font grâce à un REEE.

Rappelons que l’ADREEEC est constituée de cinq sociétés spécialisées dans la fourniture de REEE : Consultants C.S.T., Corporation REEE Global, Gestion Universitas, Fonds d’Études pour les Enfants et La Première financière du savoir.