Pour épouser l’âme sœur, contrôlez vos finances

Par Ronald McKenzie | 7 février 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Pour les Québécois, les affaires et la vie sentimentale doivent aller main dans la main. En effet, un sondage de TD Canada Trust révèle que 73 % des personnes interrogées dans la Belle Province refuseront d’épouser quelqu’un qui a de la difficulté à gérer ses finances personnelles ou qui a d’importantes dettes à rembourser.

Menée auprès d’adultes actuellement ou jusqu’à tout récemment engagés dans une relation stable, l’étude ajoute que 35 % des personnes disent qu’elles ne fréquenteraient même pas une personne qui n’a pas le contrôle de ses finances. Près de 10 % déclarent avoir vécu ce genre de relation et qu’on ne les y reprendra plus!

Bonne nouvelle pour les Québécois : 85 % se disent à l’aise et en confiance de discuter d’argent avec leur conjoint, même si certains tourtereaux admettent raconter quelques pieux mensonges pour cacher leurs folles dépenses. Quatorze pour cent des Québécois affirment avoir dit à leur conjoint qu’ils avaient payé un article moins cher qu’il ne l’était en réalité et 12 % ont caché un nouvel achat à leur conjoint.

Par ailleurs, les Québécois sont moins enclins que les autres Canadiens à mettre leurs avoirs en commun. Ainsi, 53 % des gens au Québec contre 33 % au Canada sont plus susceptibles de garder leurs finances personnelles complètement séparées de celles de leur conjoint. Plus de la moitié des Québécois possèdent tout de même une maison avec leur conjoint (62 % contre 72 % à l’échelle nationale) et ont un compte conjoint (56 % contre 68 % à l’échelle nationale).

Un moins grand nombre ont un plan financier (47 % contre 64 %), sont titulaires d’une carte de crédit conjointe (38 % contre 52 %), ou cotisent au REER de leur conjoint (29 % contre 43 %).

Selon TD Canada Trust, il existe de nombreux avantages à mettre ses actifs en commun avec ceux de son conjoint, notamment pour réduire le fardeau fiscal total du ménage.

Ce sondage de TD Canada Trust a été mené en janvier 2012 auprès de 2000 Canadiens adultes, dont 500 résidents du Québec. Quelque 1379 d’entre eux sont actuellement ou étaient jusqu’à tout récemment engagés dans une relation stable.

Ronald McKenzie