Profit en baisse à la Banque Laurentienne

La Banque Laurentienne a affiché jeudi un bénéfice de 49,3 millions de dollars (M$) au troisième trimestre, en baisse par rapport à celui de 55,9 M$ réalisé lors de la même période l’année dernière.

L’institution financière, qui a annoncé en juillet qu’elle examinait ses options stratégiques, a indiqué que son bénéfice s’était élevé à 1,03 $ par action pour le trimestre clos le 31 juillet, contre un profit de 1,18 $ par action pour le troisième trimestre précédent.

Les revenus ont totalisé 260,8 M$ pour le trimestre, comparativement à un chiffre d’affaires de 260,0 M$ au même trimestre l’an dernier.

La provision pour pertes sur créances de la Laurentienne s’est élevée à 13,3 M$ pour son troisième trimestre, alors qu’elle avait été de 16,6 M$ un an plus tôt.

Sur une base ajustée, la banque affirme avoir gagné 1,22 $ par action au cours de son dernier trimestre, un résultat en baisse par rapport au bénéfice ajusté de 1,24 $ par action d’il y a un an.

Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice de 1,16 $ par action, selon les estimations recueillies par la société de données financières Refinitiv.

« Nous avons déclaré de solides résultats pour le trimestre, et je suis extrêmement satisfaite des progrès que nous continuons de réaliser au chapitre de nos priorités pour l’exercice 2023, plus particulièrement en ce qui a trait à l’accent continu mis sur l’amélioration de l’expérience client », a affirmé jeudi la cheffe de la direction de la Laurentienne, Rania Llewellyn dans un communiqué.

Les actions de la Laurentienne ont grimpé en flèche en juillet lorsque la banque a annoncé qu’elle procédait à un examen de ses options stratégiques afin de maximiser la valeur pour les actionnaires.

Une telle révision stratégique est souvent un prélude à la vente d’une entreprise.

La Laurentienne, établie à Montréal, travaille sur un plan stratégique triennal qu’elle a lancé à la fin de 2021 pour moderniser ses activités, notamment avec le déploiement de sa première application bancaire mobile, alors qu’elle cherche à rattraper les offres des autres banques canadiennes.