Recruter dans le monde virtuel

Pandémie oblige, les grands courtiers se sont lancés dans le recrutement par vidéoconférence.

Avec la crise du coronavirus, les grands courtiers canadiens ont fait une large part aux appels vidéo pour combler leurs besoins de recrutement.

Pourtant, jusqu’à récemment, ces firmes avaient pour habitude de privilégier les rencontres physiques avec une présentation en personne dans une salle de conseil, un dîner dans un restaurant chic et une poignée de main ferme pour sceller l’accord, énumère le Globe and Mail.

Ce processus n’est plus possible au moment où le confinement empêche les rencontres en personne.

Mais la pandémie amène aussi des occasions. Des conseillers inquiets de l’avenir de leur employeur s’adressent directement aux firmes qui recrutent. Aussi, les cabinets mettent en avant leurs équipements numériques, indispensables au travail à distance, pour attirer de nouveaux employés.

L’heure est donc aux visites interactives des firmes et à l’intégration numérique des conseillers. Le dîner au restaurant est même remplacé par un repas livré à domicile, dégusté durant un appel vidéo.

L’adaptation du processus de recrutement pourrait bien devenir la nouvelle réalité. Des firmes comme Raymond James se disent même prêtes à conserver les visites virtuelles à l’avenir, plutôt que les visites en personne.

Le principal obstacle au recrutement de conseillers reste l’impossibilité pour certains de valider leur licence, compte tenu de la fermeture des centres d’examen.