Robots et conseillers : le temps de la trêve

Par La rédaction | 17 avril 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Marre du débat conseillers/robots-conseillers? Ça tombe bien, il est assurément derrière nous!

Une récente recherche tend à démontrer que les clients souhaitent à la fois avoir accès à la technologie et aux conseillers en chair et en os, dévoilent nos confrères d’Advisor. Les deux tiers (68 %) des riches investisseurs émergents en Amérique du Nord optent pour un conseil hybride combinant services consultatifs traditionnels et outils numériques à faible coût.

Ainsi, les outils numériques sont devenus une exigence fondamentale pour la majorité des investisseurs, qui souhaitent même les voir évoluer pour devenir plus innovants. Mais une certaine volonté de personnalisation nécessitera toujours une touche humaine.

Par exemple, même si le conseil est fourni virtuellement, un conseiller humain est toujours considéré par une légère majorité (51 %) comme l’option la plus fiable pour les nouvelles idées d’investissement.

PLUSIEURS SOURCES D’INFORMATION

De même, 57 % des investisseurs interrogés estiment que les conseillers humains (même derrière un écran) fournissent les meilleurs conseils personnalisés. Le rapport permet par ailleurs de constater que les investisseurs qui utilisent des conseils hybrides sont plus susceptibles de demander des services consultatifs. Ils sont plus nombreux que ceux qui optent soit pour un conseiller soit pour un robot à rechercher une planification financière ou à déjà en recevoir une.

Les investisseurs qui utilisent des services hybrides sont également parmi les plus susceptibles d’avoir discuté des besoins familiaux avec leurs conseillers, y compris les besoins financiers des enfants (67 %), les besoins financiers à long terme des parents (58 %) et la planification successorale et fiscale (42 %).

Près de 40 % des répondants déclare en revanche aujourd’hui ne jamais prendre conseil auprès de leur conseiller sans avoir préalablement consulté une autre source d’information. Chez les Y, ce nombre passe à 50 %.

Enfin, près de sept membres de la génération Y sur 10 (69 %) sont susceptibles de recevoir des conseils en matière de placement auprès de Google, Facebook, Amazon et d’autres sociétés non financières, ce qui constitue une autre raison pour les conseillers et les robots-conseillers d’unir leurs forces, conclut le rapport.

Lire le rapport complet ici. À propos du sondage: Accenture a conçu et commandé le sondage en ligne sur 1 354 investisseurs actifs aux États-Unis (1 082) et au Canada (272). Il a été mené à l’automne 2016. Les répondants avaient entre 21 à 70 ans, la répartition par sexe étant équitable. L’enquête a une marge d’erreur estimée de +/- 3%.

La rédaction