Taux hypothécaires : les propriétaires supporteraient une hausse de 2 %

Par Ronald McKenzie | 29 mars 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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La majorité des propriétaires de maison canadiens (57 %) disent qu’ils pourraient encore se permettre de posséder une propriété si les taux d’intérêt augmentaient de 2 %.

Cependant, 20 % ont indiqué qu’une telle hausse diminuerait leur capacité d’avoir une maison, et 23 % ont déclaré qu’ils n’étaient pas certains de l’effet qu’elle aurait sur eux.

Voilà quelques constats qui ressortent d’un sondage de BMO Banque de Montréal effectué en février dernier d’un océan à l’autre. L’institution financière le rend public au moment où des banques annoncent la fin de leurs promotions pour des hypothèques à des taux défiant toute concurrence.

En janvier, la Banque de Montréal avait lancé une guerre des taux en proposant des hypothèques de 5 ans à 2,99 %. Plusieurs autres banques l’avaient imitée en offrant le même taux, mais pour une échéance de 4 ans.

Or, il semble de plus en plus acquis que les taux d’intérêt se remettront à monter bientôt. Des analystes chiffrent à 50 % les probabilités que la Banque du Canada haussera son taux directeur d’ici la fin de l’année.

Au cours des dernières semaines, Mark Carney, le gouverneur de la Banque du Canada, et Jim Flaherty, le ministre canadien des Finances, ont publiquement manifesté leur inquiétude au sujet de l’endettement croissant des Canadiens qui empruntent trop pour acheter des maisons et des condos qu’ils n’ont pas les moyens de se payer.

Quant à BMO, elle prévoit que les taux d’intérêt hypothécaires fixes seront plus avantageux que les taux variables. « Même si, en fin de compte, la décision dépend de la situation de chaque emprunteur, un taux peu élevé assorti d’une période d’amortissement plus courte, soit 25 ans, renforcera considérablement la stabilité financière des ménages », a-t-elle souligné.

Ronald McKenzie