Un fraudeur si près de vous…

Par Ronald McKenzie | 5 Décembre 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les fraudeurs types ne font pas de sollicitations trompeuses au téléphone, n’impriment pas de fausse monnaie et ne forgent pas des cartes de crédit bidon.

Selon la firme KPMG International, les fraudes sont généralement commises par des employés de l’entreprise ciblée. Si ces filous continuent d’exploiter les avancées technologiques pour perpétrer leurs crimes, on note que les escrocs de la nouvelle génération utilisent la technologie à fond et qu’ils ont accès à bien plus d’information que leurs prédécesseurs.

Le détournement d’actifs, notamment les détournements de fonds et la fraude en matière d’approvisionnement, est la forme de fraude la plus répandue.

Après avoir analysé les données sur 596 fraudeurs ayant commis des délits dans 78 pays, KPMG International a dressé le profil de l’escroc type au Canada :

* Il a entre 36 et 45 ans.

* Il travaille au sein de la direction, aux finances ou à l’exploitation.

* Il occupe un poste de gestion ou de haute direction.

* Il a fraudé dans de nombreuses transactions, sur une période allant de un an à cinq ans.

* Il est au service de son employeur depuis plus de six ans.

Il y a une vingtaine d’années, les délits étaient surtout le fait de petits groupes de proches collaborateurs qui avaient recours à la violence ou à la contrefaçon. Depuis, les moyens technologiques comme Internet, les appareils intelligents et l’analyse de gros volumes de données ont littéralement transformé le modus operandi des fraudeurs.

« Les entreprises doivent être conscientes de l’impact des nouvelles technologies sur le risque de fraude. Elles doivent prendre des mesures préventives et savoir que la technologie n’est pas l’apanage des fraudeurs; elles peuvent aussi s’en servir pour se défendre », conseille KPMG International.

Ronald McKenzie