Un joueur japonais dans le marché des capitaux canadien

Par La rédaction | 25 septembre 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Close-up shot of wavy Japanese flag

Le Groupe Financier Mitsubishi UFJ (GFMU) souhaite établir une plate-forme en marché des capitaux au Canada. Un PDG et 10 employés sont recherchés.

La plateforme gèrerait des transactions de ventes d’obligations et d’actions dès le début de 2018. « Notre stratégie n’est pas de devenir le teneur de livre ou l’arrangeur principal de toutes les transactions canadiennes – nous serons sélectifs – mais nous souhaitons être significatifs pour les consommateurs », indique Craig Gardner, directeur des services de banque d’affaires de GFMU, sur Bloomberg.com.

DÉJÀ DE BELLES PRISES

La firme de Tokyo est active au Canada depuis 63 ans. L’an dernier, elle a reçu un permis de pratique en valeurs mobilières. Elle a depuis contribué à quelques transactions significatives, dont le financement d’acquisitions pour Alimentation Couche-Tard Inc. et Canadian Natural Resources Ltée. Elle a aussi agi comme teneur de livre associé lors de la vente de deux milliards de dollars d’obligations de Fortis Inc.

PDG RECHERCHÉ

Le groupe entend embaucher un PDG pour sa division des titres canadiens, en plus de quelques représentants et traders et du personnel de soutien.

La stratégie de GFMU au Canada reprend celle qui a connu un certain succès aux États-Unis, où le groupe a réorganisé ses activités sur le modèle des plus grosses firmes de Wall Street.

Il faut dire qu’avec les taux directeurs négatifs pratiqués par la banque centrale du Japon, qui ralentissent le marché nippon, les groupes financiers de l’archipel asiatique tels GFMU, Mitsui Financial Group Inc. ou Mizuho Financial Group Inc. sont tous à la recherche de nouvelles sources de revenus.

PME DANS LA MIRE

Le groupe est particulièrement intéressé à faire une percée dans la strate supérieure des moyennes entreprises dont les notes de crédit sont plus faibles, mais dans des secteurs qu’il connait bien, comme les services d’utilité publique (électricité, eau, etc.), les ressources naturelles, le commerce de détail et les transports.

Le marché canadien demeure bien sûr dominé par les six grandes banques. GFMU pointe au huitième rang cette année en tant qu’arrangeur principal de prêts corporatifs avec 4 % de parts de marché, d’après Bloomberg. En 2016 elle était onzième.

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