La reprise boursière au Canada manque de profondeur, dit Clément Gignac

13 mai 2008 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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La remontée de l’indice S&P/TSX depuis janvier 2008 est certes attrayante, mais elle manque de profondeur, note Clément Gignac.

L’économiste en chef et stratège à la Financière Banque Nationale fait remarquer que deux secteurs, l’énergie et les matériaux, ont contribué à plus des deux tiers de la poussée. «Sans l’apport des secteurs Énergie et Matériaux, l’indice S&P/TSX serait 9 % inférieur par rapport au niveau courant. Il serait aussi inférieur de 9 % si on en avait retranché les dix meilleures actions, pour l’essentiel des titres de l’énergie et des matériaux, d’ailleurs», dit-il.

Pour lui, cette prédominance de deux secteurs déclenche un signal d’alerte. Il doute de la durabilité de la reprise des matières premières, du fait qu’elle menace la stabilité des prix dans le monde entier et qu’on attend une décélération de la croissance mondiale cette année.

«Devant l’étroitesse de la remontée boursière au Canada, nous recommandons aux investisseurs de diversifier leurs placements sur les plans géographique et sectoriel, afin de faire moins dépendre leur portefeuille d’un seul pays ou d’un seul secteur», conseille-t-il.

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