Le Québec est un terreau fertile pour les fonds communs

8 juillet 2005 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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(08-07-2005)Une étude d’Investor Economics montre que l’industrie desfonds communs perd graduellement des parts de marché en Ontario au profitdu Québec et des provinces de l’Ouest.

En 2000, 50,5 % des ventes de fonds communs ont été concluesen Ontario. Cinq ans plus tard, cette proportion est descendue à 48 %.Investor Economics explique ce recul par le fait que les firmes indépentantesde fonds communs, largement concentrées en Ontario, ont perdu des clientsqui ont opté pour les produits structurés, les fonds de couvertureet les programmes de gestion d’actifs lancés par les banques aucours des dernières années.

Le Québec, qui arrive au deuxième rang avec 16 % des parts demarché, est la province qui offre le meilleur potentiel de croissance.En effet, Investor Economics constate que c’est dans la Belle Provinceque le taux de pénétration des fonds communs est le plus faibleau pays.

Fait à noter, dit la firme de recherche, le Québec est un terreaufertile pour les fonds distincts. Quelque 22 % des parts canadiennes de ce marchéy sont concentrées. Elle note que le réseau de distribution desproduits d’assurance y solidement implanté et que les Québécois,investisseurs prudents, auraient une inclination innée pour ce type defonds.

Pour les autres régions du pays, la ventilation des parts de marchédes fonds communs s’établit ainsi : Colombie-Britannique(13 %),Alberta(10 %), Canada Atlantique(9,5 %), Manitoba et Saskatchewan(8 %).