Les Canadiens hésitent à investir dans les marchés émergents

Par Ronald McKenzie | 5 octobre 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les investisseurs canadiens reconnaissent le potentiel de croissance que recèlent les marchés émergents, mais peu d’entre eux acceptent d’y plonger, indique un sondage de la firme Placements FranklinTempleton.

Menée auprès de 2009 Canadiens, l’étude démontre qu’un nombre important de participants (38 %) estiment que les marchés émergents, ceux de la Chine et de l’Inde particulièrement, constituent la meilleure occasion de placement d’ici les 10 prochaines années.

Le quart des répondants disent plutôt que c’est le Canada, alors que 6 % trouvent que les marchés internationaux développés (Royaume-Uni, Allemagne, Japon) offrent les meilleures perspectives de croissance. À peine 3 % des personnes interrogées ont choisi les États-Unis.

Franklin Templeton se réjouit que de nombreux Canadiens aient identifié les marchés émergents comme étant ceux de l’avenir. « Ces économies à croissance rapide devraient effectivement stimuler les Bourses mondiales au cours des prochaines années », a commenté la société.

Par contre, elle constate que peu de Canadiens détiennent des titres des marchés émergents. En effet, seulement 2,3 % de l’épargne placée dans des fonds communs au pays l’est dans des produits axés sur ces marchés. À titre de comparaison, le Régime de pensions du Canada affecte 9,6 % de ses investissements en actions dans les marchés émergents. C’est quatre fois plus que la moyenne des épargnants Canadiens.

Les sondeurs ont demandé aux participants d’indiquer quel facteur les inciterait à opter pour les marchés émergents. Être mieux informés des occasions que ces marchés présentent, ont répondu 40 % des personnes interrogées. Plus du tiers (37 %) souhaitent qu’on leur explique mieux comment ce type de placement peut contribuer à réduire les risques financiers.

Franklin Templeton en conclut que les investisseurs canadiens ont besoin de conseils professionnels en matière de marchés émergents.

Ronald McKenzie