Les Canadiens traînent la patte en matière de planification de la retraite

Par Ronald McKenzie | 14 juin 2010 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les conseillers qui se spécialisent en planification de la retraite devraient avoir du pain sur la planche pour des années encore. En effet, un sondage de l’Institut canadien des actuaires (ICA) révèle que près de la moitié des Canadiens préretraités de plus de 45 ans ne sont pas préparés pour vivre une retraite confortable.

En règle générale, ils ne savent pas combien d’argent ils auront besoin pour financer leurs vieux jours, si leurs épargnes actuelles et futures suffiront pour répondre à leurs attentes et combien ils devraient mettre de côté aujourd’hui pour remédier à la situation.

Bien que la moitié des participants aient l’intention de planifier en prévision de la retraite, une proportion semblable ne va chercher aucun conseil financier que ce soit, ni auprès d’une banque, d’un conseiller spécialisé, d’un parent ou même dans un livre !

« Il est important pour les Canadiens de tous âges de demander conseil au sujet de leur avenir financier et tout aussi important pour l’Institut de mettre les Canadiens en garde contre les réalités auxquelles ils devront faire face s’ils ne sont pas préparés en vue de la retraite », a indiqué Bob Howard, président de l’ICA. L’organisme espère que les résultats de cette enquête « presseront les Canadiens d’élaborer un plan d’action afin d’assurer leur sécurité financière pour l’avenir ».

Selon l’ICA, les préretraités doivent assumer la responsabilité de leur avenir et prendre des mesures dès maintenant afin de bien comprendre les risques, de les gérer et d’établir le meilleur plan possible pour la retraite.

À défaut de quoi, « un grand nombre d’entre eux connaîtront une baisse de niveau de vie à la retraite en raison de l’épuisement de leurs économies et de la hausse des coûts des soins de santé », conclut l’ICA.

Ronald McKenzie