Les Québécoises sont disciplinées

Par Ronald McKenzie | 15 novembre 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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De toutes les femmes investisseuses à l’échelle internationale, les Québécoises semblent être les plus disciplinées, si l’on se fie à un sondage de la Banque TD.

En effet, 66 % des participantes de la Belle Province sont les plus enclines à dire qu’elles ont un plan à long terme et qu’elles ne ressentent pas le besoin d’apporter des modifications à leur portefeuille lorsqu’elles sont confrontées à la volatilité du marché.

Par comparaison, 61 % des Canadiennes ont fait ces affirmations aux sondeurs. Aux États-Unis, c’est 54 % et Royaume-Uni, 52 %.

« C’est formidable de voir que les femmes du Québec évitent des réactions émotives ou irréfléchies face aux marchés. Il est important de continuer de penser à long terme lorsque les marchés deviennent difficiles », a commenté la TD.

Cette étude internationale sur les femmes investisseuses est une première pour le numéro deux bancaire au pays. Elle permet de constater que la moitié des femmes du Québec (50 %) ont une très faible tolérance au risque et ne veulent prendre aucun risque avec leur argent.

En fait, les Québécoises sont les plus réfractaires au risque de toutes les femmes canadiennes, et seulement 49 % disent qu’elles sont disposées à prendre un risque calculé pour pouvoir obtenir un meilleur rendement (comparativement à 62 % des Canadiennes).

À l’échelle internationale, les femmes au Canada (38 %) et au Royaume-Uni (35 %) déclarent être les plus prudentes, disant qu’elles ne veulent prendre aucun risque avec leur argent. Seulement un quart des femmes (25 %) américaines ont donné cette réponse. Dans les trois pays sondés, très peu de femmes se décrivent comme ayant une tolérance au risque élevé (Canada : 4 %, États-Unis : 8 %, Royaume-Uni : 5 %).

Par ailleurs, la majorité de femmes qui gèrent leurs placements en ligne estiment que, en règle générale, elles ont réussi à égaler ou à surpasser le rendement des marchés.

Plus du double des femmes aux États-Unis (31 %) et au Royaume-Uni (38 %) gèrent leurs placements en ligne comparativement aux Canadiennes (13 %). Chez les femmes investisseuses qui font des placements en ligne, une proportion de plus des trois quarts (76 %) des participantes canadiennes indiquent qu’elles ont constamment surpassé, ou presque égalé, le rendement du marché. Ce résultat concorde avec celui des femmes investisseuses aux États-Unis et au Royaume-Uni qui ont déclaré avoir du succès (81 % et 82 %, respectivement).

La majorité des femmes qui investissent en ligne dans chacun des trois pays (Canada : 87 %, États-Unis : 94 % et Royaume-Uni : 87 %) affirment également qu’elles se sentent plutôt confiantes ou sereines en ce qui concerne la gestion de leur portefeuille.

Cependant, dans chaque pays sondé, environ une femme sur dix (Canada : 13 %, États-Unis : 6 % et Royaume-Uni : 13 %) indique qu’elle est nerveuse et « a l’impression de ne jamais prendre les bonnes décisions quand il s’agit de ses placements ».

Ronald McKenzie