Nouveau registre unique de l’AMF : vos réactions

19 octobre 2009 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Conseiller.ca vous invite à continuer de consulter le nouveau registre unique des entreprises et individus autorisés à exercer qu’offre depuis peu le site web de l’Autorité des marchés financiers (AMF).

Plusieurs d’entre vous ont répondu à notre invitation. A priori, vos réactions sont en général positives. Le nouvel outil est simple, clair et convivial, surtout si on le compare à l’ancien, qui était composé en fait de nombreux sous-registres et qui pouvait devenir source de confusion.

« Effectivement, cela est beaucoup mieux », nous écrit Jean-François, représentant de courtier (épargne collective) – nouveau Règlement 31-103 oblige – en Estrie.

Toutefois, vous nous avez également fait part de commentaires et d’observations au sujet du nouvel outil de consultation, qui donne accès à quelque 38 000 personnes et 6 600 entreprises inscrites au Québec.

« La recherche n’indique aucun résultat si j’utilise mon numéro de certificat », souligne le même lecteur. Or, c’est censé être possible.

En effet, la nouvelle page web du registre unique indique qu’il possible, de plusieurs façons, « de vérifier si l’entreprise ou la personne avec qui vous faites affaire a le droit d’exercer des activités liées au conseil ou à la vente du produit financier qui vous est offert ». On peut, par exemple, taper le nom ou le prénom d’un individu, son numéro de certificat ou son numéro BDNI.

Toutefois, le numéro de certificat que nous a fourni Robert par courriel et celui qu’indique le registre unique de l’AMF sont différents. Lorsque nous avons effectué une recherche avec le numéro de certificat que le registre associe à ce conseiller, nous avons bel et bien obtenu sa fiche complète. De plus, la recherche par nom et prénom donnait des résultats exacts et complets.

Rappelons que la mise à jour de u nouveau registre est effectuée toutes les 24 heures.

D’autres questions et commentaires

« Vous pouvez me dire pourquoi je ne suis plus « conseiller autonome en sécurité financière » ?? », demande un jeune conseiller dans le domaine depuis deux ans, et qui a souhaité garder l’anonymat. « On est tous d’accord que ça ne veut rien dire pour les clients, comparativement à « représentant en assurances de personnes » qui est très clair… »

« Mais il faudrait que l’AMF se fasse une idée ! Quand la sémantique glisse, elle glisse ! », poursuit-il.

Après recherche, la fiche de l’individu indique que le jeune conseiller est autorisé à exercer dans les catégories ou disciplines suivantes :

  • Représentant de courtier (Épargne collective)
  • Représentant de courtier (Plans de bourses d’études)
  • Représentant en assurance de personnes

Dans son cas, la recherche par numéro de certificat a également bien fonctionné.

« Autre question que l’on me pose souvent : qu’est-ce que c’est un « plan de bourses d’études »…, ajoute-t-il. Ah ! tu veux dire de l’épargne-études ! », lui répondent alors ses clients après explications.

« Bien qu’avec les explications nécessaires, tout se démêle, il y a les gens qui ne poseront jamais la question. Ils resteront dans l’ignorance. Et le représentant ratera peut-être des ventes relativement à la complexité des titres pour monsieur ou madame Tout-le-monde. Ou peut-être que je me trompe… », dit-il.

« Je m’indigne un peu en tant que « jeune » conseiller (2 ans dans le domaine). Ça ajoute à la difficulté, mais je continue d’apprécier le défi », conclut-il.

Pour consulter le nouveau Registre public de l’AMF, cliquez ici.