Objectif : régler ses dettes

Par Ronald McKenzie | 14 septembre 2011 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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De tous les Canadiens, ce sont les Québécois qui se montrent le plus préoccupés par le problème de l’endettement. C’est du moins ce qu’indique un sondage mené le mois dernier pour le compte de RBC.

Selon l’étude, 54 % des Québécois préféreraient régler leurs dettes au lieu d’épargner. Ce résultat contraste avec la moyenne nationale de 49 %. « C’est là un signe encourageant qui indique que les gens songent à l’avenir et planifient leur budget en conséquence », a commenté RBC.

Les Québécois éprouvent un niveau de satisfaction élevé par rapport à leur situation d’endettement, six participants sur dix (59 %) s’en déclarant satisfaits tandis que 41 % s’en disent insatisfaits. Ces résultats sont près des moyennes nationales enregistrées à ce chapitre, soit 58 % de répondants satisfaits contre 42 % d’insatisfaits.

Les réponses décrivant le sentiment des Québécois en ce qui a trait à leur niveau d’endettement sont en accord avec la moyenne nationale. Témoignant d’un degré élevé de satisfaction, près de la moitié des personnes sondées (48 %) se disent à l’aise quant à leur situation d’endettement, ce qui est légèrement supérieur à la moyenne nationale (45 %) et place le Québec au second rang, derrière la région des Prairies.

Près du tiers des Québécois (31 %) sont préoccupés « dans une certaine mesure » par leur niveau d’endettement actuel (contre une moyenne nationale de 32 %). Environ un cinquième des participants (21 %) affirment ne pas avoir de dettes personnelles, soit légèrement moins que la moyenne nationale (22 %).

Lorsqu’on leur demande s’ils se considèrent en meilleure posture que leurs amis et leurs voisins au chapitre des dettes contractées (autres que les emprunts hypothécaires), les Québécois sont les moins optimistes, à égalité avec les Albertains sur ce plan (73 % contre une moyenne nationale de 75 %). Plus du quart (27 %) des Québécois estiment être en plus mauvaise situation financière que leurs amis et leurs voisins.

Enfin, les Québécois sont peu susceptibles de reporter ou d’annuler des projets importants – vacances (21 %), achats coûteux (17 %) – en raison de préoccupations liées à leurs dettes (contre des moyennes nationales de 24 % et de 20 %, respectivement).

Ronald McKenzie