Ordonnances d’interdiction à l’encontre de Beryl Henderson

Par La rédaction | 16 juillet 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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À la demande de l’Autorité des marchés financiers (AMF), le Bureau de décision et de révision a prononcé, le 7 juillet, des ordonnances d’interdiction à l’encontre de Beryl Henderson.

Plus précisément, le Bureau a interdit à cette résidente de l’Ontario toute activité d’opération sur valeurs. Il lui a également interdit d’agir à titre de conseiller en valeurs, de gestionnaire de fonds d’investissement, d’administrateur ou de dirigeant d’un émetteur.

Finalement, il lui a refusé le bénéfice de toute dispense prévue à la Loi sur les valeurs mobilières ou aux règlements adoptés.

Beryl Henderson a plaidé coupable, en 2012, à quatre chefs d’accusation de fraude pour avoir vendu des contrats d’investissement de la société Go Sports Entertainment, basée au Nevada, à plusieurs investisseurs, dont deux Québécois, des Ontariens et des Albertains, et ce sans être inscrite auprès de l’AMF, de la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO) ou de la Commission des valeurs mobilières de l’Alberta (CVMA).

Représentations fausses et trompeuses

Dans le cadre de l’entente de règlement conclue avec la CVMO, elle a reconnu avoir fait aux investisseurs des représentations fausses et trompeuses, notamment en ce qui concerne la nature du placement offert, son expérience et son niveau d’expertise, les profits espérés et le réel niveau de risque associé à l’investissement.

De 2004 à 2006, elle a vendu à ses « clients » des conventions de fiducie, pour un montant au moins égal à 474 000 dollars, prévoyant l’achat d’actions de Go Sports.

Elle leur a alors déclaré que cet argent servirait à financer des hôpitaux à Dubaï ou ailleurs, ou des mines d’or, toujours à Dubaï. Elle leur a aussi affirmé qu’ils pourraient doubler ou tripler leur mise en quelques mois.

Au final, les investisseurs n’ont jamais reçu d’actions et ont perdu la totalité des sommes versées.

En 2013, Beryl Henderson a été condamnée par l’Ontario Court of Justice à 12 mois d’assignation à résidence, assortie d’une période de probation de trois ans, et à une ordonnance de dédommagement de 474 000 dollars.

Des interdictions similaires ont également été prononcées par la CVMO et par la CVMA.

La rédaction