Peu opportunistes, les investisseurs québécois

Par Ronald McKenzie | 3 février 2010 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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En 2009, à peine 8 % des Québécois se sont décrits comme ayant été des acheteurs actifs sur le marché. Parallèlement, 14 % des résidants de l’Ontario et 21 % des Albertains se sont décrits comme ayant été acheteurs en 2009. Voilà l’un des constats qui ressortent du dernier sondage de la firme Franklin Templeton sur l’état d’esprit des investisseurs canadiens.

Et si les Bourses se montrent généreuses en 2010, les Québécois seront-ils au rendez-vous cette fois ? Rien n’est moins sûr : plus des deux tiers (68 %) ne prévoient pas faire de nouveaux placements ou ne savent pas quelle attitude ils adopteront. Cela se compare à 48 % des résidants de l’Ouest canadien et à 57 % des Ontariens.

L’étude de Franklin Templeton met en relief les besoins immenses en matière d’éducation des épargnants au Québec. En effet, 94 % d’entre eux ne savaient pas que l’indice composé S&P/TSX a enregistré des gains considérables en 2009. Rappelons que la valeur du principal indice boursier au pays a en effet gagné 30,7 % l’an dernier, son meilleur rendement annuel depuis 1979.

Le sondage a permis de découvrir que les Québécois restent sceptiques malgré la reprise du marché et l’amélioration de la situation économique au Canada. Près de 40 % des participants se décrivent comme étant des investisseurs méfiants ou timides, soit trois points de plus qu’en février 2009. Entre-temps, 26 % des investisseurs se disent analytiques, opportunistes et prêts à prendre des risques, soit un point de plus qu’il y a un an.

« Le degré de scepticisme est à la hausse chez les résidants du Québec, alors même que notre recherche montre que les investisseurs éclairés se trouvaient dans une excellente position l’an dernier pour tirer parti des marchés. Les Québécois devraient penser retenir les services professionnels de conseillers en placements fiables », a indiqué James Cook, vice-président directeur de la Société de placements Franklin Templeton.

Ronald McKenzie