Pour les Canadiennes, l’absence de dettes est prioritaire

14 novembre 2008 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Comment les Canadiennes définissent-elles la réussite financière? Selon un sondage de TD Waterhouse, 37 % des Canadiennes définissent la réussite financière par l’absence de dettes, alors que seulement 17 % la définisse par le fait d’avoir épargné suffisamment pour la retraite.

Les réalisations à court terme, comme le fait d’avoir de l’argent pour s’offrir tout ce qu’elles veulent, devancent également l’épargne-retraite pour mesurer la réussite financière.

La mesure la plus courante que prennent les femmes pour réaliser leurs objectifs financiers est de suivre un budget pour gérer leurs dépenses (55 %), alors que seulement 25 % recherchent les conseils d’un conseiller en placements.

L’étude de TD Waterhouse fait ressortir d’autres constatations intéressantes. Ainsi, le nombre de Canadiennes qui détiennent un plan financier diminue d’Ouest en Est. En Colombie-Britannique et dans les provinces des Prairies, 31 % des participantes ont dit avoir un tel plan, alors qu’en Ontario, c’est 23 %. Au Québec, à peine 19 % des femmes disposeraient de cet outil financier. La moyenne nationale est de 24 %.

En outre, trois Canadiennes sur quatre pensent que les placements des hommes diffèrent des leurs. Près de la moitié des femmes (41 %) pensent que cette différence réside dans la faible tolérance des femmes face au risque. Environ un quart estiment qu’elles sont tout simplement plus prudentes, consciencieuses ou hésitantes.

«L’idée selon laquelle les femmes sont des investisseurs plus prudents et moins à l’aise dans l’univers des placements a constamment dominé la perception qu’ont les femmes de la différence qui existe, depuis 2005, entre les investisseurs hommes et les investisseurs femmes», souligne TD Waterhouse. Cela étant dit, de plus en plus de femmes déclarent que des points de vue différents et les priorités familiales sont les éléments déclencheurs d’une différence de comportement entre les femmes et les hommes investisseurs.