REER : les Québécois cotisent à la dernière minute

Par Ronald McKenzie | 20 février 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Vos clients n’ont pas encore contribué à leur REER pour 2012? Ne vous en faites pas, ils ne sont pas les seuls.

En effet, presque deux tiers des Québécois (63 %) qui cotiseront à un REER cette année le feront dans les deux dernières semaines avant la date limite, indique un sondage de la Banque TD. Même que beaucoup attendront la date butoir, soit le 1er mars, pour effectuer leur cotisation.

Pourquoi attend-on à la dernière minute pour mettre de l’argent dans son REER? Selon la Banque TD, pour trois raisons qui sont, en fait, de fausses idées reçues.

* Fausse idée no 1. « Je n’ai pas assez d’argent pour cotiser tout au long de l’année. » De l’ensemble des Québécois qui reportent leur contribution jusqu’à la dernière minute, 41 % sont d’avis qu’ils n’avaient pas assez d’argent pour cotiser tout au long de l’année. Onze pour cent ont dit avoir eu l’intention d’utiliser le virement automatique pour le faire, mais n’ont pas pris le temps de l’établir. La solution à ce problème est simple : il suffit d’établir un virement automatique mensuel à un REER. Le montant établi va directement dans l’épargne-retraite avant que le client n’ait eu l’occasion de le dépenser pour autre chose

* Fausse idée no 2. « Il vaut mieux attendre la dernière minute pour cotiser. » Près de 10 % des Québécois estiment qu’il s’agit de la meilleure stratégie REER, et 47 % de ceux qui investissent dans un REER disent ne cotiser qu’en un seul versement. Or, en attendant la date limite pour contribuer, et un seul montant de surcroît, l’épargnant passe à côté de l’avantage de l’intérêt composé sur toute l’année.

* Fausse idée no 3. « Je ne veux pas investir en raison de la volatilité des marchés. » Onze pour cent des Québécois qui ont attendu la dernière minute ont dit ne pas vouloir investir cette année en raison de la volatilité des marchés. On peut comprendre l’inquiétude des épargnants vis-à-vis des hauts et des bas des marchés boursiers. Cependant, s’ils consultent un conseiller, celui-ci pourra déterminer la répartition d’actif qui respecte leur tolérance au risque et qui tient compte du nombre d’années qu’il reste avant la date prévue de la retraite.

Ronald McKenzie