Quand il y a de l’amour dans l’air

Par La rédaction | 19 février 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Une majorité d’employeurs canadiens voient augmenter le nombre de relations amoureuses entre leurs employés.

Et ils n’en sont pas si surpris, si l’on se fie à un sondage mené par Randstad. Comme le dit la vice-présidente du marketing de Randstad Canada, « les gens ont un fort sentiment de communauté dans un milieu de travail ».

« Une entreprise a tendance à engager des gens qui partagent les mêmes valeurs, principes, éthique de travail, compétence et éducation », ajoute-t-elle. Et comme les gens passent la majeure partie de leur temps au bureau, des liens peuvent se développer entre deux employés partageant les mêmes intérêts.

Au Canada, six employeurs sur dix (59 %) indiquent qu’il arrive de façon périodique que deux employés entament une relation amoureuse, et 66 % croient que ce n’est pas un problème.

Alors qu’il y a des risques liés aux idylles entre employés — elles peuvent éventuellement affecter la productivité des amoureux ou encore causer du favoritisme —, seulement 37 % des employés canadiens croient que leur relation a des conséquences négatives sur leur performance au bureau.

Dans le monde, les champions des relations entre collègues sont la Chine, l’Inde et la Malaisie (70 %). Ces relations sont moins fréquentes au Japon (33 %) et au Luxembourg (36 %).

Comment réagir?


Mais la question cruciale reste de savoir ce qu’il faut faire, en tant qu’employeur, quant aux relations entre deux employés. Vous ne pouvez les empêcher de survenir, mais même une profonde amitié entre un supérieur et un employé peut être une source de problème. Il existe cependant certains gestes que vous pouvez poser pour minimiser les distractions et les risques, comme vous assurer que les employés impliqués dans une relation n’aient pas à travailler constamment ensemble.

Presque la moitié des employeurs interrogés croient que l’un des deux employés devrait être transféré dans une autre division de l’entreprise. Mais les mesures drastiques, comme forcer quelqu’un à démissionner, ne sont pas populaires auprès des employeurs, puisque 24 % seulement d’entre eux agiraient de la sorte.

Les travailleurs hongrois, suédois et néerlandais sont d’accord, puisque seulement 11 % d’entre eux considèrent les relations entre employés répréhensibles.

Certaines sociétés, cependant, ont des politiques anticouples, explique Mme Parker. « Plusieurs entreprises ont une politique contre les relations amoureuses entre collègues et dans ces conditions, les employés s’assurent souvent de cacher leur relation. »

Ces employés surveillent constamment l’attitude qu’ils affichent l’un envers l’autre au bureau et discutent souvent de ce qui se passerait s’ils venaient à se séparer.

Si on est patron d’une petite entreprise, qu’on travaille avec une équipe réduite ou dans des sociétés familiales, il faut redoubler de vigilance quant aux amourettes… car celles-ci peuvent se terminer. Introduire un drame dans un tel environnement interdépendant affecterait grandement la qualité du service offert et la productivité.

La rédaction