Financement : il faut plus que des bonnes idées

Par La rédaction | 28 janvier 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Entre les mois d’avril et juillet 2014, 205 entreprises canadiennes ont présenté leur plan d’affaires à 83 investisseurs provenant de toutes les strates de l’industrie, des sociétés de capital de risque aux organismes subventionnaires publics en passant par les prêteurs publics et privés. Le rapport de cette tournée d’aide aux compagnies, effectuée dans 11 villes d’un océan à l’autre, note qu’il faut plus que des bonnes idées pour accéder au financement.

Plus précisément, la plupart des entreprises sélectionnées par Fundica, promoteur de la tournée, posséderaient de bonnes idées sur lesquelles bâtir, mais seraient limitées en matière de développement par des lacunes en matière de connaissances et d’expérience.

Dans l’œil de l’investisseur

Dans le cadre du processus de présentation, chaque entreprise a été évaluée selon cinq critères définis : marché, solution, présentation globale, équipe et attitude gagnante.

Selon Fundica, les entreprises canadiennes participantes ont récolté une note moyenne de 32/50.

• 35 % ont reçu la mention « excellente » (40/50)

• 57 % se sont classées « bonne » ou « très bonne » (25-39/50)

• 8 % ont reçu une mention d’échec (24/50)

De la même manière, les marchés identifiés ont été cotés « bons » ou « très bons », avec une moyenne de 6,8/10.

Les solutions présentées ont recueilli les mentions « bonnes » ou « très bonnes », avec une moyenne de 6,7/10.

En vertu d’un classement de 6,4/10, les critères « présentation » et « équipe » ont obtenu une mention « à améliorer ».

Le comité a évalué à 49 % le nombre de jeunes entreprises ayant su démontrer une attitude gagnante.

Des effets post-évènement

Selon Fundica, 32 % des entreprises participantes ont reçu des propositions de financement au cours des trois mois suivant leur participation, et 33 % des investisseurs auraient signé des ententes.

« En se basant sur des analyses détaillées, nous avons constaté que l’accès au capital, qu’il soit de source publique, privée ou mixte, est généralement assez bon », note le président de Fundica, Mike Lee.

Selon lui, les quatre points suivants doivent toutefois être améliorés :

1) L’optimisation des connaissances globales sur le lancement d’une entreprise (plan d’affaires, financement, exploitation, etc.);

2) Davantage de partenariats entre les entrepreneurs pouvant générer des cofondations d’entreprises en démarrage;

3) Hausser les occasions de présentation de plan d’affaires et de recueillir des commentaires;

4) Rehausser le degré de mentorat prodigué par des chefs d’entreprise confirmées.

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