Pourquoi le conseiller est le meilleur atout de l’investisseur ?

Par La rédaction | 15 avril 2024 | Dernière mise à jour le 12 avril 2024
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Couple d'âge mûr souriant rencontrant un directeur de banque pour un investissement. Belle femme d'âge mûr et son mari écoutant un homme d'affaires lors d'une réunion dans la salle de conférence d'un bureau moderne. Couple heureux d'âge moyen rencontrant un conseiller en prêts pour l'achat d'une nouvelle maison.
Rido / AdobeStock

À une époque où les outils financiers en ligne semblent offrir une solution rapide et accessible pour les investissements et la gestion de patrimoine, la nécessité d’un conseil financier personnalisé et professionnel reste un élément crucial pour la sécurité financière. C’est le message qu’ont délivré Alexandre Trudel, représentant des ventes chez Beneva, et les conseillers en sécurité financière Jessika Groleau et Bernard-Antoine Lachance, dans une discussion sur la valeur ajoutée des services de conseil financier.

Le trio d’experts a partagé ses perspectives lors d’un balado animé par Catherine Duranceau. Ils ont souligné l’importance de l’accompagnement professionnel dans le domaine complexe et sensible de la finance personnelle.

Face à une pléthore d’outils d’investissement en ligne, la question se pose : qu’est-ce qui manque ?

Selon Bernard-Antoine Lachance, c’est l’aspect conseil qui fait défaut alors qu’il est essentiel pour naviguer dans le labyrinthe des produits financiers, souvent perçus comme intangibles et complexes par le grand public.

Alexandre Trudel a pour sa part rappelé l’importance du conseil personnalisé, surtout dans un contexte de marché volatil et d’inflation croissante. Malgré la facilité apparente des plateformes en ligne, rien ne remplace l’expertise d’un conseiller qui guide le client vers des solutions personnalisées, adaptées à ses besoins et à sa situation familiale, a ajouté Jessika Groleau.

Les trois experts se sont entendus pour dire quefaire appel à un conseiller ne revient pas plus cher pour le consommateur que d’utiliser une plateforme en ligne. Ils ont tenu à défaire le mythe de la différence de coût, mettant en avant que l’expertise et l’accompagnement d’un professionnel ne sont pas un luxe, mais une valeur ajoutée inestimable pour l’investisseur.

Selon Jessika Groleau, la relation entre le conseiller et le client doit être basée sur la confiance et une compréhension mutuelle des besoins et objectifs. Si la confiance n’est pas là, le client pourrait hésiter à poser des questions pour approfondir sa compréhension des produits ou des stratégies proposées. C’est ce qui permet d’aller plus loin dans la démarche.

Pour Benoît-Antoine Lachance, cette confiance doit aller dans les deux sens. « Je n’ai pas l’impression de travailler quand je rencontre un client avec lequel j’ai une bonne chimie et du plaisir à le conseiller », a-t-il affirmé.

NE PAS SOUS-ESTIMER L’ASPECT PSYCHOLOGIQUE

La finance, ce n’est pas qu’une affaire de chiffres et de rendement. La psychologique affecte aussi les choix financiers. Le conseiller est appelé à jouer un rôle de « psychologue financier », crucial pour établir une stratégie d’investissement réussie et personnalisée.

« Gérer les émotions du client fait partie de notre travail, a souligné Bernard-Antoine Lachance. Le cycle émotionnel de l’investisseur est négativement corrélé avec le marché. Quand le marché monte, les gens sont enthousiastes et veulent rentrer dans le marché. Quand le marché baisse, c’est le contraire, tout le monde veut en sortir. Ça devrait être exactement l’inverse. Quand le marché descend, il y a des occasions à saisir parce que le prix des actions a baissé. Quand le marché est haut, on achète à fort prix. »

Les panélistes ont également discuté des aspects pratiques, comme la facturation et la gestion du portefeuille. Ils ont fait ressortir l’engagement continu du conseiller à adapter la stratégie financière aux besoins évolutifs du client, ainsi que l’importance de la planification fiscale et de la gestion des risques.

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La rédaction