Les Canadiens sont confiants envers leur banque

Par Didier Bert | 21 juillet 2023 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
2 minutes de lecture
réseau de personnes autour d'un cadenas, symbole de protection des données
Photo : jirsak / 123RF

La grande majorité des Canadiens sont satisfaits de leurs banques, au point qu’une partie non négligeable est disposée à partager encore plus leurs données.

Les différentes affaires de fuites de données qui se sont produites ces dernières années ne semblent pas avoir écorné l’image des banques auprès des consommateurs.

Ainsi, 80 % des Canadiens se disent à l’aise et satisfaits des services bancaires numériques de leur banque, et 64 % leur font confiance pour gérer leurs données personnelles, indique un sondage de GFT Canada.

Un Canadien sur deux (50 %) est même prêt à accorder sa confiance à sa banque au point d’accepter de lui partager ses données si cela lui permet de réaliser des économies.  Ce partage de données intéresse aussi les Canadiens si cela leur permet de recevoir davantage de services.

C’est que les consommateurs canadiens sont une minorité (35 %) à considérer que leur banque leur fournit actuellement des services utiles sur leurs dépenses.

Aussi, près d’un Canadien sur deux (43 %) se dit enclin à laisser sa banque partager ses données en échange de meilleures offres de services. Et un Canadien sur trois (32 %) accepterait de partager ses données en échange de conseils personnalisés en matière de services financiers.

Pourtant, l’intérêt des Canadiens envers les services bancaires numériques demeure limité. Seuls 14 % d’entre eux se disent intéressés par des services bancaires numériques pour investir leur argent, seulement 6 % pour recevoir des conseils en matière d’investissement. Les membres de la génération Z sont les plus gourmands de tels services, puisqu’ils sont respectivement 26 % et 11 % à montrer de l’intérêt pour investir de l’argent et recevoir des conseils en investissement par voie numérique.

Le partage de données ne signifie pas pour autant que les consommateurs canadiens envisagent les services bancaires uniquement sur un support numérique. Ils ne sont que 36 % à estimer que la succursale physique de leur banque devient moins nécessaire.

Didier Bert

Didier Bert est journaliste indépendant. Il collabore à plusieurs médias sur les thèmes de l’économie, des finances et du droit.