Moins d’épargne en 2023

Par La rédaction | 8 Décembre 2023 | Dernière mise à jour le 21 Décembre 2023
2 minutes de lecture
Photo : MicroStockHub / istockphoto

C’est ce que révèle entre autres un nouveau sondage de la TD, soulignant qu’il s’agit du taux le plus élevé au Canada, où celui-ci s’établit à 47 %.

Pour justifier leur décision, 41 % de ces répondants québécois évoquent l’augmentation du coût de la vie et leur salaire qui leur permet uniquement de couvrir leurs dépenses mensuelles.

DES INQUIÉTUDES QUANT À L’AVENIR

Le sondage met également en lumière d’autres préoccupations.

Ainsi, 36 % des Québécois ne sont pas convaincus qu’ils auront épargné suffisamment d’argent pour prendre leur retraite au moment prévu.

En fait, 58 % croient qu’ils auront suffisamment d’argent pour prendre leur retraite 5 à 10 ans plus tard qu’ils ne l’auraient souhaité.

En revanche, parmi ceux qui ont investi, 51 % sont convaincus que leurs placements leur permettront de prendre leur retraite plus tôt que prévu.

UN MANQUE D’ÉDUCATION FINANCIÈRE

Le sondage montre aussi qu’il reste du travail à accomplir en matière d’éducation financière.

De fait, 41 % des répondants ont affirmé ne pas avoir confiance en leurs connaissances en matière de placement, et 16 % des répondants n’ayant pas de plan financier personnalisé n’en ont pas parce qu’ils ne savent pas par où commencer (proportion la plus basse au Canada).

Plus précisément, lorsqu’il s’agit de comprendre leurs options de placement, 39 % des Québécois ne sont pas certains de savoir à quel moment cotiser à un REER ou à un CELI, et 29 % disent ne pas être certains d’avoir choisi l’instrument de placement qui leur convient.

DES FREINS MAIS DE L’ESPOIR

Au total, 60 % des Québécois ont mentionné qu’au cours de la dernière année, le coût de la vie élevé et l’inflation ont freiné l’atteinte de leurs objectifs financiers.

Cela dit, il y a de l’espoir, car, au Canada, 90 % des répondants ayant un plan financier personnalisé croient que celui-ci les a aidés à atteindre leurs objectifs financiers.

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La rédaction