Les médias sociaux pour guider ses placements

Par La rédaction | 22 novembre 2022 | Dernière mise à jour le 26 septembre 2023
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L’Autorité ontarienne de réglementation des services financiers (ARSF) a constaté que nombre d’Ontariens (68 %) s’appuyaient sur Internet, le bouche-à-oreille ou tout simplement les médias sociaux pour guider leurs décisions de placements.

Cette statistique a de quoi inquiéter sachant que les renseignements proviennent de « sources douteuses » ou de « personnes qui pourraient ne pas être qualifiées », souligne l’ARSF.

« Lorsque vous investissez vos économies durement amassées, vous devez vous assurer d’obtenir des conseils financiers solides, estime Huston Loke, le vice-président directeur, surveillance des pratiques de l’industrie chez ARSF.

« Si vous faites affaire avec une personne qui se qualifie de planificateur financier ou conseiller en Ontario, vous pouvez être assuré qu’elle est tenue d’avoir complété une formation minimale, qu’elle doit respecter un code de conduite, qu’elle est activement surveillée et qu’elle peut faire l’objet d’une plainte et d’un processus disciplinaire », précise-t-il.

Jusqu’en 2022, n’importe qui en Ontario pouvait se qualifier de planificateur financier ou de conseiller. Toutefois, ce n’est plus le cas, depuis qu’une nouvelle loi provinciale est entrée en vigueur en mars 2022 qui empêche les personnes non qualifiées d’utiliser ces titres.

« Évidemment, bien des gens obtiennent des informations financières de diverses sources. Cependant, les investisseurs devraient toujours exiger et valider les références des professionnels des services financiers avec lesquels ils transigent, tempère Huston Loke. Vous voulez être certain que votre plan financier vous conviendra, à vous et à votre famille, et qu’il vous servira à long terme. »

D’ailleurs, 89 % des répondants affirment qu’il faut des normes réglementées pour s’assurer que les personnes utilisant les titres de planificateur financier et de conseiller soient qualifiées. Parmi ces normes, les sondés mentionnent que ces professionnels doivent posséder et suivre :

  • des études/formations spécifiques en finance (81 %);
  • une formation continue (79 %);
  • des années d’expérience (79 %);
  • un permis ou une désignation (77 %).

Malgré cela, le sondage de l’ARSF montre que les Ontariens passent davantage de temps à effectuer des recherches avant d’acheter leur futur téléphone qu’à rechercher un professionnel financier qualifié.

Pour les aider, l’ARSF a lancé une nouvelle campagne de sensibilisation intitulée Priorité à vos intérêts. Cette campagne offre des conseils et des ressources, y compris les principales questions à poser à un professionnel des services financiers et comment évaluer ses qualifications.