5 conseils pour assurer la croissance d’un portefeuille boursier

Par Dominique Lamy | 15 octobre 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Dandelion flowers in a shape of a Five on green grass background.

L’auteur Chris Umiastowski, dans un article publié dans le Globe and Mail, partage cinq règles d’investissement qui permettent d’assurer la croissance d’un portefeuille boursier et qui pourraient vous aider ou aider vos clients.

1. Acheter pour le long terme L’investisseur devrait détenir ses titres pour plusieurs années, voir même pour plusieurs décennies. Bien évidemment, et comme le mentionne M. Umiastowski, « il est plus facile de s’engager sur de longues périodes en investissant dans des entreprises bien établies et stables, comme Coca-Cola (KO-N) ou McDonald’s (MCD-N), par exemple ». Par contre, et même dans le secteur technologique, l’investisseur ne devrait qu’investir lorsqu’il est convaincu de sélectionner un titre gagnant sur le long terme. Bref, mieux vaut sélectionner un titre boursier sans avoir l’intention de s’y retirer de sitôt, souligne l’auteur.

2. Comprendre le risque Pour plusieurs, le risque se limite à la volatilité du prix d’un titre boursier. La volatilité se veut la représentation mathématique des secousses d’un titre particulier comparativement au marché boursier dans son ensemble. Ce ratio se nomme le « bêta ». Les titres boursiers qui possèdent un haut bêta sont plus à risque de baisser dans un marché boursier faible que d’autres titres, mais peuvent venir récompenser davantage l’investisseur dans un marché haussier. « Pour l’investisseur à long terme, qui s’en soucie? », de demander M. Umiastowski, en faisant référence au fait que la volatilité à court terme n’a aucune portée sur les résultats sur le long terme. Mieux vaut se concentrer à acheter des entreprises de qualité et d’ignorer les secousses boursières à court terme.

3. Savoir quand vendre un titre L’investisseur ne devrait vendre que lorsque ses raisons pour détenir un titre boursier ne sont plus valides. Cette règle toute simple implique de connaître toutes les motivations qui se cachent derrière le choix d’un investissement. Avec le temps, ces raisons s’avéreront justes, ou pas, permettant ainsi de décider soit de conserver ou de vendre ledit titre boursier concerné. À moins qu’un nouvel élément ne vienne changer votre façon de voir les choses face à l’investissement effectué, préparez-vous à vivre les hauts et les bas qui accompagnent parfois même les titres de qualité.

« La grande faiblesse de ceux qui adhèrent aux principes de l’analyse fondamentale est de ne pas avoir de critères de vente clairs et limpides quand vient le temps d’encaisser ses pertes comme ses profits. On sait pourquoi on a acheté tel ou tel titre, sans trop savoir quelles seraient les bonnes raisons de le vendre », expliquait André Gosselin, fondateur de la philosophie de gestion du cabinet Orientation Finance.

4. Diversifier! Bien que le marché offre des milliers de titres de croissance à détenir en portefeuille, mieux vaut ne pas stationner son argent dans des titres de moindre qualité pour autant. L’investisseur devrait investir dans des entreprises qu’il comprend bien et qu’il souhaite suivre. Pour diversifier son portefeuille, l’investisseur peut envisager la possibilité d’investir dans des Fonds négociés en Bourse, ou acheter des entreprises dont le modèle d’affaires repose sur une plus grande stabilité.

Bien qu’une bonne diversification soit essentielle pour réussir dans le domaine des placements, une mise en garde s’impose cependant contre la diversification excessive.

5. Demeurer investi en tout temps « Je crois que vous devriez rester investi dans le marché », explique M. Umiastowski, qui mentionne que sur le long terme, le marché boursier croît plus rapidement que l’inflation. « Je ne pense pas que je suis en mesure de synchroniser le marché, je ne vends donc pas mes titres sous prétexte qu’une correction boursière pourrait survenir », conclut-il.

Dominique Lamy