Conflits autour de l’argent ?

Par La rédaction | 26 mars 2024 | Dernière mise à jour le 25 mars 2024
2 minutes de lecture
Jeunes couples se disputant au sujet de la paperasserie sur une réunion avec leurs avocats.
skynesher / iStock

La Banque Scotia vient de lancer Style financier de ScotiaConseils+ pour permettre aux gens de mieux connaître leurs besoins et d’entretenir des dialogues constructifs avec leurs proches en ce qui a trait à l’argent.

D’après une étude menée par la banque, 48 % des Québécois déclarent avoir eu la même dispute plus d’une fois avec un proche au sujet de l’argent.

« Pour cette raison, nous avons décidé de développer un outil qui permet d’avoir des dialogues constructifs, positifs et sans jugements », explique Geneviève Brouillard, première vice-présidente, Québec et Est de l’Ontario à la Banque Scotia.

Concrètement, l’outil Style financier se penche sur des situations du quotidien et permet de savoir quel besoin de base universel peut être à l’origine des motivations, des choix et des actions d’une personne par rapport à l’argent.

En répondant au questionnaire, on peut découvrir son style financier dominant et les manières dont il se manifeste au quotidien.

« Chaque personne a un rapport différent à l’argent, que ce soit pour des raisons sociales, familiales, ou socio-économiques », explique le Dr Adam Palanica, directeur principal de l’Observatoire clients, données et analytique de la Banque Scotia.

« Découvrir votre style financier vous permettra de prendre en compte les émotions et les comportements de vos proches reliés à l’argent. Les compromis seront ainsi plus faciles à faire », précise-t-il.

L’exercice peut également faciliter les conversations avec son conseiller.

Voici les six styles financiers répertoriés :

  • l’appartenance : « l’argent est un moyen de me sentir inclus » ;
  • la certitude : « l’argent m’aide à me sentir en sécurité » ;
  • la connexion : « l’argent m’aide à exprimer mon affection aux autres » ;
  • la contribution : « l’argent m’aide à atteindre mes objectifs » ;
  • l’indépendance : « lorsqu’il s’agit d’argent, j’ai besoin de me sentir libre » ;
  • le potentiel : « l’argent a pour but de m’aider à vivre pleinement ma vie ».

« Nous voulions trouver une manière accessible d’encourager l’introspection et le dialogue autour des finances personnelles, tout en diminuant le niveau de stress et de tabou sur le sujet », ajoute Jean-François Turgeon, chef de marché, régions de Québec et de l’Estrie.

Abonnez-vous à nos infolettres

La rédaction