Couples : les dépenses sont une source de conflit

Par La rédaction | 14 février 2024 | Dernière mise à jour le 13 février 2024
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Couple choqué qui a l’air inquiet en utilisant un téléphone portable et une carte de crédit à la maison.
triloks / iStock

Bien que nombre de couples canadiens sachent se mettre d’accord en matière de planification financière, les dépenses restent une source de désaccord et même de conflit pour un tiers des couples, révèle un Indice de BMO réalisé spécialement en vue de la Saint-Valentin.

Ainsi, 35 % des Canadiens en couple estiment que leur conjoint dépense trop d’argent et 32 % avouent que cela mène souvent à des conflits dans leur relation. Sans compter que 36 % des répondants admettent mentir à leur tendre moitié au sujet de leurs finances.

Le sondage s’attarde notamment sur la manière dont les couples abordent la planification financière et communiquent leurs priorités.

UN SUJET A ABORDER RAPIDEMENT

Il est rassurant de voir que le sujet de l’argent arrive rapidement dans un couple. Ainsi, 51 % des sondés estiment que la question devrait être abordée au début de la relation, 10 % parlent du sujet après les premiers rendez-vous et un autre 41 % estime que ces conversations devraient avoir lieu dès que la relation devient officielle.

Un autre 31 % estime ne devoir en discuter qu’à partir du moment où le couple décide de vivre ensemble. Finalement un dernier 12 % ne parle de cela qu’au moment des fiançailles, voire du mariage.

LES FINANCES MISES EN COMMUN

Pour ce qui est de mettre en commun les finances, 35 % des couples estiment que le bon moment pour se faire est lors des fiançailles. Un autre 22 % parlent davantage de l’officialisation de la relation et 9 % estiment que le moment de le faire c’est lorsque les deux membres du couple emménagent ensemble.

Mais tous les couples ne mettent pas leurs finances en commun. Ainsi 18 % des sondés ne partagent pas ou n’intègrent pas leurs finances avec celles de leur conjoint.

UN GAGE DE COMPATIBILITE

Les finances sont considérées comme particulièrement importantes par les sondés puisque 82 % des couples estiment qu’ils sont compatibles s’ils ont des objectifs financiers similaires et la même proportion d’entre eux ont combiné et/ou intégré leurs finances à celles de leur conjoint.

Pour ce qui est de la responsabilité d’entamer des discussions sur les finances du ménage, plus des deux tiers des couples la partagent (68 %).

Les couples de la génération Z (âgés de 18 à 24 ans) sont parmi les plus susceptibles de partager équitablement la responsabilité d’entamer des conversations sur les finances du ménage (72 %). Cependant, plus de la moitié (52 %) déclarent que leur conjoint dépense trop d’argent et 42 % admettent qu’ils leur arrivent de mentir à propos de leurs finances – plus que toute autre génération.

OBSTACLES A LA RELATION

Les finances deviennent rapidement un obstacle dans une relation. Ainsi 24 % des répondants admettent que les différences de revenus ont créé des tensions dans leurs relations.

Lorsqu’ils évaluent les finances de leur conjoint, les Canadiens en couple disent qu’ils s’inquiètent surtout de sa dette hypothécaire (47 %), sa dette de carte de crédit (38 %), sa cote de crédit (33 %) et de leurs différences de revenus (26 %).

« De nombreux couples continuent de sous-estimer les implications émotionnelles liées à l’argent, ce qui peut entraîner une mauvaise communication, des déceptions et des conflits, affirme Gayle Ramsay, chef, Services bancaires courants, segments, accroissement de la clientèle, BMO. La compatibilité de la relation devrait également inclure la compréhension des objectifs financiers de votre conjoint, de ses habitudes de dépenses, de ses dettes existantes et de ses obligations financières. Le fait de travailler avec un conseiller financier peut aider les couples à combler le fossé de la communication et à élaborer un plan qui soutient leurs objectifs financiers uniques afin de les aider à améliorer leurs finances ensemble. »

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La rédaction