Les 25 à 35 ans actifs sur le marché immobilier

Par La rédaction | 8 mars 2021 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
3 minutes de lecture
Photo : Wavebreak Media Ltd / 123RF

Être propriétaire semble être à la portée des jeunes générations. Selon un sondage de Royal LePage, près de la moitié des Canadiens âgés entre 25 et 35 ans ont fait l’acquisition de leur résidence. Même la pandémie n’a pas ralenti leur ardeur, puisque le quart d’entre eux ont acheté leur maison depuis le début de la crise sanitaire.

Les bas taux hypothécaires et une compétition moins forte pour des propriétés d’entrée de gamme due à la diminution de l’immigration ont contribué à la situation. « La pandémie a offert un levier inattendu aux jeunes Canadiens : un chemin vers l’accession à la propriété », affirme Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage.

Cela dit, il y a une pénurie d’inventaires dans certaines régions du pays. « Les mesures nécessaires à prévenir la propagation de la COVID-19 ont motivé plusieurs jeunes Canadiens à acheter, tandis que la crise sanitaire a dissuadé de nombreux propriétaires plus âgés de vendre », explique M. Soper.

L’intention d’achat reste forte chez ceux qui ne sont toujours pas propriétaires (84 %). Parmi les personnes interrogées, il y en a 16 % qui indiquent vouloir acheter une propriété au cours de l’année, tandis que 14 % songent à s’exécuter d’ici un an ou deux et 39 % dans un horizon de deux à cinq ans.

BON NIVEAU DE CONFIANCE

Malgré l’incertitude économique liée à la pandémie, la confiance des 25 à 35 ans envers le marché l’immobilier reste forte. Plus de trois quarts des répondants sont optimistes face à leur avenir financier à long terme. Bon nombre d’entre eux (40 %) ont augmenté leur épargne depuis le début de la crise de coronavirus.

Comme il n’est plus possible de souper au restaurant, d’aller au concert avec les amis ou de voyager vers le Sud, les dépenses discrétionnaires s’en trouvent réduites. En télétravail, on a aussi moins besoin d’acheter des vêtements. Les économies personnelles qui explosent, c’est l’aspect positif de cette pandémie, selon M. Soper. « Les dollars non dépensés font leur chemin vers l’investissement immobilier », dit-il.

La possibilité de faire du télétravail incite de plus en plus les acheteurs à s’éloigner de leur lieu de travail actuel et futur. Dans l’ensemble, 39 % des répondants envisagent de déménager de leur domicile actuel vers un secteur moins densément peuplé en raison de la pandémie. Si 45 % des 25 à 35 ans disent préférer vivre en milieu urbain, il y en a 47 % qui optent pour la banlieue ou la campagne. L’accès à plus d’espaces extérieurs (62 %), le prix moins élevé des propriétés (61 %), suivi de la possibilité d’acquérir une propriété plus spacieuse (51 %) sont des facteurs qui font pencher la balance.

Enfin, sans surprise, les membres de cette génération se disent très à l’aise avec les technologies pour la recherche et l’achat d’une propriété.

Quelque 2000 Canadiens âgés entre 25 et 35 ans ont été interviewés dans le cadre de cette enquête en ligne.

La rédaction